#81 28-08-2011 00:09

BluRay Man
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Zarathoustra a écrit :

@BluRayMan :
Tu les imaginais pas plus vieux les frodons&Co quand t'as vu les films? Moi ça m'a frappé (frodon a 55 ans je crois dans la communauté, soit "à peu près" 35 ans en âge humain, mais force est de reconnaître tout le casting est parfait). Sinon l'adaptation est parfaite pour moi, malgrés les partis pris et les raccourcis ou omissions (Bombadil!)

Sinon je voulais pas vous critiquer par rapport au nb de visionnage, au cas où vous l'ayez mal pris, mais ça fait réagir tout de même! Même si je vaux pas mieux (x20=pulp fiction, old boy, crying freeman, conan, robocop, predator, etc x10).....


Oui je sais qu'ils ont zappés l'épisode Bombadil (et comme tous les fans j'ai été déçu...), et non je ne les imaginais pas plus vieux frodon et toute sa bande car ce sont bien des jeunes hobbits et cette race fait tres jeune, (par contre te dire l'équivalence... je ne m'en rappelle plus ...mais c'est certainement le style de Tolkien de le préciser dans son livre , surtout l'introduction qui est interminable selon moi : il décrit tout jusqu'aux feuilles des diverses especes des arbres...Mais dès que l'aventure commence, tu ne peux plus t arreter  lol ) cependant, la représentation de la saga est tellement flamboyante, tellement proche de la représentation que je m en fais que je lui pardonne bien volontier les écarts qu il a pu faire... Je pense pas qu'on aurait pu mieux faire tellement c'est géant pour moi d'en voir une telle représentation.

Bravo pour Oldboy !!! Je l ai vu 3 fois mais ca fait qu un an que je connais ce film (honte à moi) mais je pense que j'atteindrai ton score un jour wink

Ps: Pour la disparition du passage de Bombadil de son film, il s en explique dans les bonus des dvd VL (et donc du coffret VL BRD)

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#82 28-08-2011 00:32

Zarathoustra
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Pas eu le courage de voir les Bonus.......

Pour Old Boy, j'avais craqué à l'époque sur le très beau coffret wild side avec la bo en 2004 je crois (dailleurs j'échange volontiers ce coffret http://www.amazon.fr/Old-Boy-integral-B … 133&sr=8-4 contre le Br, me MP, même si la colorimétrie change complétement d'après certains sceenshots). Mieux vaut tard que jamais. D'ailleurs je te conseille tous les films de park chan wook >sympathy for mr vengeance est énorme aussi,et lady vengeance; et ceux avec choi min shik, dommage que la révolution cinématograpique coréenne annoncée bah finalement elle se fait plutôt timide. Jattends de voir  I Saw the devil.


Pour revenir au Sda c'est clair qu'on peut pas imaginer mieux. Sinon dan l'intro (de 200 pages!!!! ) au sda ils disent que la majorité chez les hobbit c'est vers 38 ans; alors 17 ans plus tard ben finalemenrt ça colle ça nous fait un gars humain de 20-25ans, mais bon elijah fait trop gamin qd même mais jlui pardonne car il assure. D'ailleurs il se fait trop rare au cinéma.

Et dommage Que Sean Austin ait une carrière pourrie ( et son court métrage que j'ai vu à l'époque sur le dvd bah c'était pas terrible)

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#83 28-08-2011 00:36

BluRay Man
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Zarathoustra a écrit :

Pas eu le courage de voir les Bonus.......

Pour Old Boy, j'avais craqué à l'époque sur le très beau coffret wild side avec la bo en 2004 je crois (dailleurs j'échange volontiers ce coffret http://www.amazon.fr/Old-Boy-integral-B … 133&sr=8-4 contre le Br, me MP, même si la colorimétrie change complétement d'après certains sceenshots). Mieux vaut tard que jamais. D'ailleurs je te conseille tous les films de park chan wook >sympathy for mr vengeance est énorme aussi,et lady vengeance; et ceux avec choi min shik, dommage que la révolution cinématograpique coréenne annoncée bah finalement elle se fait plutôt timide. Jattends de voir  I Saw the devil.


Pour revenir au Sda c'est clair qu'on peut pas imaginer mieux. Sinon dan l'intro (de 200 pages!!!! ) au sda ils disent que la majorité chez les hobbit c'est vers 38 ans; alors 17 ans plus tard ben finalemenrt ça colle ça nous fait un gars humain de 20-25ans, mais bon elijah fait trop gamin qd même mais jlui pardonne car il assure. D'ailleurs il se fait trop rare au cinéma.

Et dommage Que Sean Austin ait une carrière pourrie ( et son court métrage que j'ai vu à l'époque sur le dvd bah c'était pas terrible)


Bien vu !!! Mais n'est il pas précisé aussi que la race des hobbits fait tres jeune, aussi bien dans leur état d'esprit (fetard au possible, et gamins de caractère) que physiquement ? wink

Pour Sean, j'espère que tout le monde a remarqué que c'était aussi le héros principal des Goonies ?  smile

Edit : Bonne nuit ! Faut que je me finisse Akira tout de même (ambiance géniale ainsi que le carac design...)

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#84 28-08-2011 00:48

Zarathoustra
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Bonne  Nuit!

AKira!! Jai le dvd, et tous les mangas (en noir et blanc il le faut). Si tu apprécies le film (en vo please), plonges-toi dans la bd l'histoire sera 100x meilleure....


Ketsuooooooooooooo

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#85 28-08-2011 14:26

BluRay Man
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Zarathoustra a écrit :

Bonne  Nuit!

AKira!! Jai le dvd, et tous les mangas (en noir et blanc il le faut). Si tu apprécies le film (en vo please), plonges-toi dans la bd l'histoire sera 100x meilleure....


Ketsuooooooooooooo


Oui j'ai lu ça ...Que la BD était bien meilleure, mais j'avoue que mis à part les Walking dead, je n'aurai pas le temps de me plonger dans la BD pour l'instant.

J'ai bien aimé le film, surtout pour l'ambiance, mais ce ne sera pas non plus un chef d'oeuvre pour moi. J'ai préfèré les Miyazaki (dont tu es fan d'après ton avatar wink) dans l'animation japonaise.

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#86 28-08-2011 17:19

gaeljet
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

ajout de quelques titres et a la suite de maliste, celle de ma compagne(a editer egalement)

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#87 28-08-2011 19:53

Pipin59
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Liste avec beaucoup de genre, tiens  ta compagne m'a fait penser a un titre que je rajoute Mystic river  big_smile


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#88 29-08-2011 16:09

gaeljet
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

ajouts et précisions pour les sagas(ver sle bas de la1ere page)

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#89 29-08-2011 16:39

Ivenpast
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Voici mon classement  (20 me semblait rédhibitoire et j’ai eu bien du mal à ne pas rédiger un top 100 où l’on aurait trouvé Final Cut (avec Jude Law), Les nerfs à vifs (version de Niro), La ligue des gentlemen extraordinaires (le film est très cool , quoiqu’on en dise et le simple combat entre Hydes est bien plus intéressant que l’interminable Hulk et son verbiage incessant), Catwoman (non, là je rigole, il me faudrait un classement de 600 films au moins pour parvenir à la classer… et encore), Daredevil (là je suis sérieux car bien que bancal, il reste bien foutu et toujours mieux que Hulk … déjà, il est plus court), Magnolia, Crash – Collision, Orphans (pour son humour vraiment très noir), Le pharmacien de garde (pour la prestation de Légitimus) ou bien encore La fiancée de Chucky, l’évadé d’Alcatraz (magistral Eastwood) , les Incorruptibles (inégalable Connery sauf peut être pour ses dernières productions, y compris la LXG)…) qui méritent une place (parfois d’honneur, parfois d’estime) bien en vue dans ma dvdthèque. Certains choix pourront paraître étonnants (d’autant plus que beaucoup les considère comme des bouses) et d’aucun pourront s’étonner de voir films à petits budgets côtoyer des blockbusters tout comme voir des space opéra égaler des bides au box office (mais alors des fours vraiment non mérités au vu de la qualité de l’œuvre implicitement citée). Dites moi ce que vous en pensez…


The Storm Riders



Ce film esthétiquement très réussi possède quelques qualités mais de trop nombreux défauts qui explique son classement. Navet pour les uns métrage réussi pour les autres, je me place entre les deux et le considère bancal.
L’histoire est sympathique, bien que vu mille fois. A savoir, en bref , deux frères amoureux de la même femme. Ils s’affrontent pour elle devant leur « père » un tantinet castrateur et elle meurt. Chacun part de son côté puis vengeance puis union pour tuer père castrateur. Le tout à renfort de combats (parfois alambiqués) sympa laissant présager du bon fighting bourrin à l’orée d’un DBZ chez la Fox. (En espérant que les coupes de cheveux ne suivront pas) .
Sonny Chiba en méchant était au départ une bonne idée mais, comme pour Cary-Hiroyuki Tagawa dans Mortal Kombat, il en fait beaucoup trop (mauvaise habitude dans le monde du jeu vidéo, dixit Résident Evil, Mortal Kombat II et autre Doom ou c’est The Rock, aussi expressif qu’un barreau de chaise rongé par un chien en rut, qui remporte la plame), comme tout ce petit monde d’ailleurs. Shu Qui, par contre, est sévèrement casse-couilles (sa prestation dans le 1er Transporteur ou dans The Eye 2 ne m’a pas plus convaincu) A la fin, on se surprend à se demander ce que cela aurait donné en jeu vidéo, vu la qualité de cette cinématique de 2h.
Pourtant, malgré l’amourette un peu idiote avec cette paumée qui aime les cailloux (comme quoi les choses simples…) et le sur jeu général, on réussit à trouver de bons (petits passages) au milieu de (grandes) longueurs (Ah, le plan drague à la superman au milieu des lucioles…), les meilleurs moments restant l’affrontement (trop court) entre frère et le combat final contre Dominateur. En fait, la demi heure que l’on peut retirer du film à ce niveau là, (le dragon de feu étant vraiment trop laid et n’étant pas excusable, le film datant de 1998 alors que les brachiosaures de Jurassic Park (1993) qui n’étaient même pas animés par ordinateurs étaient mille fois plus réussis) rend le tout à peu près acceptable. On en ressort avec quelques images en têtes … Sympa donc, malgré l’impression de pétard mouillé.

Mortal Kombat



Paul Anderson est un tâcheron qui pourrit tout ce qu’il touche dans le monde du je-transpose-à-l’écran-un-jeu-culte-qui-devient-une-bouse. Je sais. Mais j’adore son Mortal Kombat. L’adaptation est fidèle au premiers opus consoles et même sans cela, le film se laisse voir sans aucun problème du moment qu’on le considère au second degré.
Christophe Lambert en Highlander sur le retour (immortalité et éclair plein les yeux sont son lot quotidien) qui rigole à des vannes débiles, des « méchants ninjas» identiques à une couleur près et un enjeu débile qui convient mieux à un Sangoku en mal de Dr Géro. N’oublions pas un empereur omnipotent depuis x générations qu’on ne voit que 15 secondes (vu ce que le deuxième volet a donné, c’est pas un mal finalement) et un reptile numérique qui rendrait le T-rex de Toy Story 1 digne d’essayer le casting du 1er Jurassic Park et la boucle est bouclée. D’un autre côté, on a quand même un Goro rudement bien fait et sans ordinateur, des combats plaisants à voir et rappelant furieusement les fatalités de leurs collègues Midway (ce serait le comble quand même !) et certains acteurs qui sont les copies conformes de leurs personnages de jeu (Liu kang-Robin Shou mais aussi Johnny Cage, Sonya Blade et Kano).
Pour ne rien gâter, Cary-Hiroyuki Tagawa cabotine au possible dans le rôle du sorcier superfort qui meurt connement à la fin (et qu’on ne reverra plus ensuite, dommage). Le film idéal en fait quand on rentre le soir et qu’on en veut pas se prendre la tête. Nanar, oui , mais qui s’assume (Mortal Kombat II se la jouait trop sérieux avec un Brian Thompson sous ou sur employé, au choix) .
De plus, écouter le générique en 5.1 à plein régime, ça redonne toujours un coup de fouet (et ça emmerde le voisinage, ce qui n’est pas plus mal par moments)

Moby Dick



Produit par Francis Ford Coppola, ce téléfilm en deux parties, disponible partout à petit prix, remplace avantageusement la version de la MGM avec Grégory Peck dans le rôle titre. La présence de Patrick Stewart que j’aime beaucoup n’explique pas à elle seule mon choix. Mais il faut reconnaître que le casting est bien orchestré (beaucoup plus représentatif que le précédent où l’ami d’Ismaël était joué par un colosse … blanc de deux mètres) avec un excellent choix de seconds couteaux, Henry Thomas et Tel Lévine en tête. Le livre de Melville est quasi respecté à la lettre et les différents chassés croisés avec la baleine remplissent bien leur quota d’aventure. Les navires sont de toutes beauté. Les effets spéciaux sont plus que potables pour de la télévision et l’ensemble se regarde avec intérêt, sans trop de temps morts, ce qui n’est pas négligeable sur plus de trois heures.
Petit plus du dvd, un making-of bien foutu, bien que quelque peu matiné auto promo.

Freddy contre Jason



Freddy contre Jason fait, contre toute attente, également parti de ce classement, même si il est plus sur la fin. Pourquoi ? La série des Jason a connu des hauts (Vendredi 13, Jason va en enfer) et des très bas (tous les autres, Jason X en tête ou un serial killer se prend pour un Borg avant de cramer dans l’atmosphère pour finir en un masque qui verra à l’évidence, dieu nous préserve, ressurgir un Jason Y voir plutôt Z suite à une invocation vaudou d’adolescents lubriques invoquant une Lilith mal réincarnée…). La série des Freddy n’a guère eu plus de chance. Après un premier opus assez bon malgré quelques longueurs et un second volet emprunt d’homosexualité latente mais assumée (voir le meurtre sous la douche) via un Freddy assez inspiré dans la possession, il faut bien reconnaître que les suites suivantes sont parties dans le grandguignolesque voir l’absurde (avec une mise en abîme loupée par rapport à Freddy sort de la nuit).
Cependant, dans chacun de ces navets en puissance, on pouvait relever des éléments sympas qui ont été cumulés, digérés et recrachés par Ronny Yu. Le résultat, lorsqu’on connaît son excellent Chucky 4, aurait pu être surprenant. Il se contentera d’être convenu . Tous les clichés des deux sagas sont ainsi retranscrits (les bruits de griffes pour Freddy, les chuchotement à l’approche de Jason et les gourdasses qui ne pensent qu’à gueuler le cul à l’air tout en se baignant dans un lac de sinistre réputation.)
Après tout cela, pourquoi le classer 47ème ? Parce qu’on peut le voir comme un film bourrin , avec un Robert Englund cabotinant au possible (se régalant visiblement du chèque à la fin du film) et un Jason monolithique que n’interprète plus Kane Hodder (dommage vu l’envie du cascadeur de casser du Freddy dans les bonus de Jason X) . De plus, si l’on passe l’introduction décidément trop tirée par les cheveux (S’il suffit à Freddy de prendre les traits d’un parent pour réveiller le monstre qui dort, alors pourquoi prendre Jason seulement ? Et pourquoi pas Evil Ash des Evil dead , le Cordell des Maniac cop, le Myers des halloween et soyons fous, les différents porteurs du masque des 3 Scream (mâtinés de zombie, imaginez le carnage…), on ne peut que s’amuser de l’imagination de nos killers trentenaires et surtout ouvrir grand les yeux pendant le combat final qui n’a pas été censuré (malgré un goût de produit de dégustation dans la bouche appelant désespéramment dans le vide un copieux repas pantagruélique … qui nous aurait été donné, moyennant plus de moyens de la part de Metropolitan, d’après ce qu’il nous est montré dans l’un des trois bonus cachés… Sigh… !) Enfin, en prenant une fois encore (mais ce n’est pas une habitude, des films plus sérieux et plus cérébraux attendant leurs tour par la suite) le tout au second degré, on passe alors un très bon moment .

L’effet papillon



Ce film est un cas vraiment spécial. Fan de paradoxes temporels (si on peut parler ainsi de ses voyages dans le temps, puisqu’en fait, Ashton Kutcher, semble surtout revenir dans la passé par l’esprit, pour prendre possession de son moi enfant, le corps restant lui ancré dans la réalité du moment) son scénario alambiqué m’a d’abord perdu avant de me séduire pour de bon. Tant de pérégrinations basées sur le thème du « Et si… » cher à Marvel Comics fut un temps lointain ont mis mes méninges à rude épreuve, ne serait ce que pour faire la corrélation entre tous les passés, présents et futurs du personnage principal. L’histoire se tient de bout en bout et il reste incroyable de voir à quel point une simple phrase peut être lourde de conséquence (pour l’exemple, le passage dans la cave avec le père pédophile). Ce qui reste formidable, c’est que le moindre détail du film à son importance et que le tout s’imbrique au final parfaitement. Ne serait ce que les problèmes évoqués par son institutrice au début du film qui trouvent une explication environ ¾ d’heure plus tard.
Dans sa quête d’Amy Smart, le héros passe par toutes les étapes possibles (et elle aussi, de bonne élève à pute, en fait, il n’y a qu’un pas ; de plus, les acteurs sont tous excellents dans leurs multiples interprétations de leurs personnages.) : son bonheur au détriment de celui de la fille, le bonheur de la fille au détriment du sien, une tentative de faire de son frère quelqu’un de bien ou au contraire de la laisser tomber totalement et le voilà avec les bras en moins, ou bien encore interné dans une prison avec cellule sur vue de militants nazis. Au final, nous sommes crevés de le suivre et lui en sort grandi en faisant la seule chose qui lui reste à faire, la sacrifier pour que chacun puisse mener à bien sa propre vie.
Un superbe voyage initiatique pour aller au bout de ses limites (du moins, celles d’Ashton), sans temps mort et l’esprit flottant sur sa propre condition et sur certains choix que l’on pourrait regretter lorsqu’apparaît le mot fin. Le premier film du classement à voir pour ce qu’il est réellement : un putain de bon moment avec ce qui ne gâche rien, des effets spéciaux pour une fois réduit u minimum syndical (excepté pour les transitions de réalité, il n’y en a pas d’autre).

45 – Darkman



Nombreuses sont aujourd’hui les adaptations de comics plus (Spiderman, les X-Men, Batman Begins…) ou moins (Hulk, Elektra, le bancal mais intéressant Punisher…) réussies. Cependant, le début des années 90 a lui aussi été marqué par un phénomène de même ampleur avec son lot de Batman (extraordinaire Tim Burton, lamentable Punisher à la Lungren, Captain America du pauvre et enterrement sans panache d’un Superman n’ayant pas droit à des noces funèbres punchy à la Schumacher pour Batman. Ne parlons pas de Supergirl ! Confier la réalisation de cette histoire au tueur du requin des dents de la mer…. Même les Smallville réalisés aujourd’hui par Jeannot Szwarc manque de panache et sont prévisibles !). Dans ce champ plus riche en navets qu’en truffe s’est tout de même démarqué, outre Burton, un petit cinéaste fan de tronçonneuse, Sam Raimi (qui confirmera largement l’essai des adaptations BD avec son Spiderman). Ce dernier réussi tout de même à mettre en place un héros totalement crée par ses soins qui sera par la suite adapté en bande dessinées, ce qui témoigne de la qualité du travail du bonhomme. Et déjà, via un Liam Nesson loin de son rôle de lampe de bureau éclairant la voie du Jedi en puissance, il parvient à imposer un personnage sombre, sujet à des déséquilibres psychologiques meurtriers (vu le parcours, on peut comprendre, se retrouver brûlé en quasi-totalité n’a rien de réjouissant en soi) mais dont le souci reste principalement de se redonner une vie tout en assumant un désir de vengeance plus que logique. Même l’historiette à l’eau de rose est cette fois ci bien intégrée et démontre à quel point le personnage est partagé entre son Jeckyll et son Hyde (voir la mémorable scène de la fête foraine). Et le tout reste dans un ton Comics jouissif, certains plans rappelant même furieusement des cases de bande dessinées. Le bad guy quant à lui est réussi, abject et amoral à souhait, collectionneur d’un certain type de trophées ayant peut être influencé Universal Soldiers et son collier d’oreilles (bien que son retour dans Darkman II soit un peu tiré par les cheveux et ne parlons pas de Darkman III qui malgré un essai d’originalité et de démarcation par rapport au 1er opus, ne parvient pas à se hisser au rang de celui-ci, excepté dans le meurtre plagié avec la bouche d’égout. De plus, Confier le rôle de Westlake à Arnold Vosloo ne fut pas la meilleure chose à faire. Il fut heureusement plus à sa place dans la parodie de Stephen Sommers de la Momie. Doit quand même avoir un problème pour accepter que des rôles de brûlés, de momies, ou d’être des ténèbres dans un épisode peu mémorable de la série Charmed… Mais oui, celui où Prue tente de se suicider et où Léo redevient un être de lumière….) et les scènes d’action porte bien la patte du réalisateur (voir la scène de l’hélicoptère ou le final dans l’immeuble en construction). Aucun temps mort donc pour ce nouveau héros à la personnalité très complexe et loin d’être aussi lisse qu’un Superman tout en étant beaucoup, mais alors beaucoup plus torturée qu’un Bruce Wayne à la Clooney. Ce film est à voir et à avoir. Peu connu par rapport à ses acolytes, il reste toutefois bien supérieur à nombre d’entre eux, et ce, sans effets spéciaux grandiloquents, simplement par la force de son personnage et par la folie brutale du métrage.

X Men 2



Le grand frisson !... en plein été. C’est dire comme les bons moments sont fugaces et intenses au milieu de nombreuses longueurs. Comment Singer peut il alterner avec un brio surhumain une partie de cache-cache de Diablo à la maison blanche sur fond d’OST d’Amadeus (le panard, je le redis) avec la maladroite libération de Magnéto de sa tour de plastique ? On aurait presque peur que le bonhomme tombe de ses 30 mètres de haut tellement il semble mal à l’aise sur son disque de métal (mais pourquoi se tient-il ainsi nom d’un chien ! Primo, le personnage sait voler et deuzio, même dans les premiers scénarios de Michelinie, il est capable d’extraire le fer contenu dans l’air pour étouffer le hurleur dans une gangue de métal). De fait, l’inutile passage de la séduction de Mystique (soufflons au passage pour son interprète qui a pu tourner à visage découvert…) sur l’agent de sécurité et le fait que Magnéto se laisse traiter ainsi par Stryker n’a aucun sens. Enfin bref, si on part de ce principe, on ne peut alors incorporer pour un temps Magnéto chez les gentils mutants.)

Par rapport au premier X Men, on ne peut être que déçu. Patrick Stewart et anecdotique (il avait plus de présence quand il gisait inconscient dans le premier épisode), Halle Berry est inexistante, Ian McKellen et Hugh Jackman font leur show et les nouveaux mutants en puissance sont passés à la trappe (pauvre Colossus…) . Le tout est trop long, trop alambiqué. Bref, une bd pas si bien transposée que ça , cette fois.

Reste de bons passages : le combat avec Lady Deathtrike (ou comment massacrer un personnage à l’énorme potentiel pour l’exploiter cinq minutes dans un combat histoire de montrer que Wolvy n’est pas seul dans ce monde de brutes) , la manipulation du jeune mutant au pouvoir brûlant par Magnéto et même un passage renouant avec X Men 1 lorsque les personnages se retrouvent chez les parents de Iceberg via la peur de l’étranger et du mutant ressentie par son propre frère.
Les touches d’humour sont heureusement présente pour alléger le propos (l’utilisation perso des pouvoirs, le chat dans la cuisine et avec le café gelé… ) sans compter les scènes d’action avec Logan qui rappellent les bons moments des comics.
Le but de ce genre de film est aussi d’exister par lui-même en évitant la comparaison avec son homologue papier (ce qui reste difficile), c’est certain mais le fait de ne pas avoir d’âme est impardonnable avec un tel panel de personnages qui sont de plus prédéfinis depuis longtemps et dont les différents aspects ont été bien exploités. Devrait en ressortir le meilleur pour notre plaisir, et ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
Le problème ici, c’est que Singer a voulu jouer avec trop de personnages et qu’il n’a pas opté pour les meilleurs (Cyclope est simplement là parce qu’il n’est pas mort ou arrêté dans le premier opus alors qu’il est quand même le chef des X-Men après Xavier, Dents de Sabre out était une très mauvaise idée et quand on pense que les sentinelles et Angel était pressentis, on ne peut que pleurer devant ce semis gâchis).

Heureusement, et le fait que je sois fan de la bd n’est pas étranger à l’affaire, il reste le plan final bandant , celui qui présuppose l’arrivée d’un petit phénix dans la saga (dommage à ce moment là de ne pas avoir fait un copier collé inspiré de la bd avec lutte contre l’empire Shiar + reine Lilandra éplorée de Xavier…Ou mieux encore, pourquoi ne pas avoir introduit le Club des damnés tout en réglant le problème d’origine de Wolwerine en partie dans le 2 pour le clore dans le 3 qui était d’ores et déjà prévu ?)

Il demeure à la fin un comics live bourrin, avec des personnages qu’on aime plus la petite dose d’héroïsme utile au déroulement de l’histoire mais bon. Pas de vie, un petit bijou sans éclat pour un Singer débordé par son sujet et qui oublie quasiment son message pro-mutant avec un recours un peu lourd à un fasciste voulant se venger bêtement en tuant à grande échelle ce qu’il tient pour responsable de la perte de son fils. Le rattrapage de fin à la maison blanche étant lui aussi douteux avec une menace à peine voilée du type nous vous surveillons, alors prenez la bonne décision Monsieur le Président… (Je crains le pire pour Superman Returns au vu de la bande annonce. Un remake du premier avec Brainiac à la place de Luthor ne sert pas à grand-chose… De plus, visiblement, on ne parvient pas à se détacher de ce dernier puisqu’on exhume un Marlon Brando dont le cachet mirifique de l’époque ne cesse encore aujourd’hui d’être amorti pour lancer la machine, un peu comme Guinness qui présentait Star Wars III … quoique là, cela démontrait la cohésion entre les deux trilogies) .

Il est loin le temps béni du premier X Men ! Ce second volet est donc correct, mais sans plus (sans Diablo et Wolwerine, il se serait retrouvé hors classement !)

Battle Royale



Un film coup de poing. Que se passerait-il si ce principe était réellement appliqué dans nos pays occidentaux (et ailleurs d’ailleurs) ? Depuis Fight Club, je n’avais pas pris une telle baigne. Film magistral vous mettant dans l’ambiance dès son étonnant générique d’ouverture, conçu comme une pièce de théâtre ave unité de lieu (une île) de temps (délai limité)… et de réelles surprises (le lien de Takeshi Kitano avec … je n’en dirais pas plus pour ceux qui n’auraient éventuellement pas vu ce métrage qui traîne pourtant dans quelques Top 20). Le décompte des morts reste une idée sympa. La probabilité de tomber sur une kalachnikov ou sur un couteau pour défendre sa vie est quant à elle machiavélique.
Le tout reste satirique à souhait, à l’image de cette vidéo de démonstration présentée par une fille un peu folle sur fond de www.br.com!
Les cartons intermittents frôlent parfois l’absurde et nous impliquent émotionnellement dans la survie de ces jeunes paumés qui se croyaient tout permis et qui se retrouvent perdus lorsqu’ils sont confrontés à leurs propres règles. Kitano, que j’avais découvert dans l’excellent Eté de Kikujiro et dans le non moins bon Aniki mon frère nous offre une performance tout en nuance. Ce qui n’est pas sans rajouter à la qualité du film.
La psychologie de certains personnages reste de plus très fouillée et la moindre anicroche est prétexte au massacre général et parfois absurde (scène du phare, entre autre).
On appréciera également les répliques savoureuses de Kitano égrenant les morts du jour et y ajoutant ses petiots commentaires.
Au final, un incontournable, tant sur le fond (on n’est quand même loin des idées fascistes défendues par certains. Il ne faut pas oublier que le film est une adaptation de l’auteur japonais Tokami qui s’est révélé être un succès d’édition) que sur la forme. Un défouloir live en fait. Et pour une fois, je ne vois rien à critiquer si ce n’est la suite lamentable que le succès de ce premier opus à conduit à réaliser.
Un conseil, la VF est correcte, mais la VO est jouissive.

Un élève doué


Un élève doué est l’adaptation d’une nouvelle de Stephen King parue dans le recueil « Différentes saisons » dont je ne saurai que trop vous recommander la lecture (il est disponible en poche un peu partout maintenant). Pour preuve de sa qualité, les titres « Stand by Me » et « Les Evadés » ont sont également tirés. Voilà pour ce qui est de la minute éditoriale.
Le film proprement dit est à la fois malsain et passionnant. Un jeune ado américain découvre au détour d’un devoir sur l’holocauste que son voisin n’est autre qu’un ancien chef nazi responsable d’un camp d’extermination pendant la seconde guerre mondiale.
On retrouvera dans le casting certains acteurs d’X Men 2 mais ici employé avec une jubilation et un art infini. McKellen, entre autre, est bluffant en ancien nazi manipulateur (Amusant, quand on connaît l’intro du premier X Men et les conséquences que cela aura sur la vie du futur Magnéto…). Capable de jouer faiblesse gérontologique, il se révèle rapidement comme le monstre qu’il a toujours été. Brad Renfro est quant à lui étonnant dans le rôle de l’ado perturbé.

Bien qu’une grande partie de la nouvelle de base ait été supprimée pour obtenir un métrage d’une durée adaptée à un passage en salle, Singer a su garder l’ambiance lourde et palpable de l’histoire de King. Il est surprenant de voir à quel point le spectateur est pris à parti dans le subtil renversement de tendance effectuée entre les deux personnages. Qui est le dominant, le dominé ? Le flou reste entier jusqu’à la dernière minute, que ce soit dans le suicide de Düssander ou dans la nouvelle orientation qu’à laisser son influence sur la vie de Todd.

Quelques morceaux de pur bonheur dans l’interprétation quand McKellen se fait passer pour le grand père du jeune ado où quand David Schwimmer qui n’a rien vu venir, voit la véritable personnalité de ce dernier dans l’une des dernières scènes. Passionnante aussi la scène du repas de famille. L’adolescence est une période de changement à la fois physiques … mais aussi mentaux.

Le film se révèle être une analyse du processus de contamination des jeunes esprits par une intelligence aînée et pervertie tout en évoquant les horreurs de la shoah, le tout étant emprunt de thriller psychologique. McKellen, possédé par son rôle démontre qu’il est désormais loin du personnage binaire du scientifique du Shadow et qu’il peut être l’opposé malfaisant d’un futur Gandalf d’anthologie. Brillant en somme.

Le train des épouvantes

Film réalisé avec deux francs six sous, ce petit bijou reste inclassable. Partagé entre film à sketches et thriller horrifique, le final peut prêter à sourire quand on voit de quoi est faite la mort. (Les Oscar en plastique vendus avec les coffrets « il était une fois la vie » étaient plus réalistes !) C’est sans compter sur un casting déjà impressionnant de nos jours (P. Cushing, D. Sutherland, Christopher et Bernard Lee et l’ineffable Michael Gough rajeuni d’une trentaine d’années enfin débarrassé de ses vieilles chauves souris et autres Joker à double face) et surtout des historiettes prenantes dans la veine des contes de la Crypte.

L’histoire est simple au possible : quelques types voyagent dans une voiture à destination d’une ville dont j’ai oublié le nom en compagnie d’un homme mystérieux leur proposant de leur dire leur avenir. Il se révèlera que la mort est au bout du chemin pour chacun d’eux. Par le biais d’un moyen métrage propre à leur vie, on peut ainsi se rendre compte qu’ils sont loin d’être entièrement blancs mais pas tout à fait noirs non plus. Quoique…

On trouvera en vrac une histoire de loup Garou, de Vaudou et de plantes un peu folles et homnivores … Et pourtant, dans ce panel de classiques de l’horreur à la Hammer (dont Lee et Cushing ont fait la renommée via Dracula et autre Chien des Baskerville pour ne citer que les plus célèbres), c’est l’histoire la moins convenue qui se révèle la plus prenante (Sutherland et sa Vampirella permettant au film de se clore sur une note d’humour et d’horreur appréciable et rééquilibrant le niveau avec les premiers sketches) . L’histoire de ce critique d’art (Christopher Lee) poussé au meurtre après avoir été tourné en ridicule par un artiste (M. Gough) qu’il descendait en flèche est surprenante et rafraîchissante … et bien plus efficace que tous les films récents où des blondasses (ou brunasses) gueulent à gorge(s) déployée(s) dès qu’elles voient une ombre bouger (En vrac : Scream, Souviens toi…., Freddy contre Jason ; Jason X et autres Urban Legend 22 et Sex Crimes 48) .

Le jeu des acteurs va du minimum syndical (pour l’histoire vaudou) au bon (Sutherland, Lee) au très bon pour C. Lee, M. Gough et Peter Cushing qui bien qu’apparaissant peu à l’écran vampirise à lui seul l’image lorsqu’il est présent. Pour ne rien gâcher les couleur sont assez rétro (vu l’âge et la rareté du film, 3 sources différentes ont été nécessaires rien que pour presser le dvd !) et la photo est remarquable. Le film dans son ensemble est cheap bien qu’il s’en dégage un petit goût de perfection et de revenez-y faisant passer la Guerre des Mondes de Spielberg pour un pub de jeux vidéos sans âme. Car le problème avec les effets spéciaux aujourd’hui reste que l’on en prend plein les yeux mais sans pour autant vibrer de l’intérieur et depuis Jurassic Park, Spielberg ne semble plus parvenir à mélanger ces deux principes avec bonheur au contraire d’un Peter Jackson jusqu’à présent toujours inspiré. Le train des épouvantes : que du bon en somme (carton pâte et bons acteurs, suffisamment crédible pour qu’on pardonne jusqu’à des chauves souris en peluche !)

Amadeus



Monstrueusement pharaonique ! Même dans sa version longue, ce film reste un régal. Costumes, photo, tension dramatique, narration, décors et surtout acteurs et musiques… Tout est sublimé.

Prendre le parti de raconter la vie de Mozart via un Salieri (monumental F. Murray Abraham !) vieillissant, agonisant mais pas du tout repentant… Seulement une vieille harpie jalouse d’un talent qu’elle n’a pas et fière d’avoir pu démolir son ennemi en le rendant fou dans le perfide espoir de s’accaparer son requiem !
Pas une longueur sur près de trois heures. De Jeffrey Jones à d’autres seconds couteaux que l’on a vu beaucoup plus souvent depuis, tout est bon.

Les passages musicaux se voient rendus avec honneur et brio grâce au DVD (avec Farinelli, je n’ai jamais vu meilleur traitement d’une OST, quasiment intégrée comme personnage récurrent) et c’est à se demander comment j’ai pu supporter aussi longtemps mon vieil enregistrement de TF1, bourré de pub et avec un son mono… Je ne vois rien à rajouter. Même pas à critiquer, contrairement à mon habitude… Si ce n’est que Lorent Deutsch a encore bien du boulot devant lui pour égaler le Mozart de ce film.

Classieux et indispensable.

Le secret de la pyramide



Coup de cœur pour ce film inhabituel dans la filmographie de Barry Levinson. Le secret de la pyramide, loin de se dérouler en Egypte ; quoique, raconte la première rencontre en Holmes et Watson, lorsqu’ils étaient encore au collège.

A priori, on aurait pu craindre un mélange entre les gamins des Goonies, pour le côté aventure (et déjà produit par Spielberg), et Harry Potter, pour le côté anglais et la trogne de Watson qui aurait pu être un bon palliatif à Daniel Radcliffe mais aussi pour l’aspect collège et le pseudo affrontement intellectuel avec l’albinos de service craint par tous sauf par le héros.
L’histoire propre du film est assez intéressante (excepté cette foutue bluette qu’on nous impose systématiquement lorsqu’un film s’attarde dans le monde des ados) mais convenue, car le métrage ne trouve un second souffle salvateur que dans une deuxième partie riche en rebondissements attendus ou non.

Les effets spéciaux, qui pourraient paraître rétros aujourd’hui ont tout de même assez bien vieilli (on est en 1985) et on ne pourra rester que bluffé devant la scène du meurtre par vitrail interposé.

Le tout donne tout de même un ensemble homogène mais pourrait laisser une sensation de « aurait pu être mieux » dans le bec… si on ne poursuivait pas jusqu’à la fin du générique qui laisse une surprise de taille tellement inattendue, elle, qu’elle donne envie de se retaper ce Secret de la pyramide, tellement les perspectives sont alors différentes.

Enfin, il reste amusant de constater que moult adaptations des aventures d’Holmes et Watson adultes peinent souvent à se hisser au niveau de celle-ci qui reste totalement inventée par rapport à l’œuvre de Conan Doyle. Attention, je ne dis pas que cette dernière est à jeter, bien au contraire, tout comme un bon lot de retranscriptions qui valent leur pesant de cacahuètes (Le Baskerville avec Lee-Cushing, les excellents Basil Rathbone ou bien encore une série assez récente qui était remarquablement bien réalisée) … au milieu d’autres qui sont , disons le clairement, de la merde.

En bref,pour cette version ci, miam-miam !

Star Trek VI - Terrain Connu (jeu de mots pas si minable que ça)



Space, the final frontier…

Ainsi commençait le générique des premiers épisodes de cette série cultissime et bourrée d’humanité dans un contexte de guerre froide pas piqué des hannetons (Klingons contre Terriens, l’affrontement n’est pas anodin… nous y reviendrons dans la suite de ce classement)

Star Trek VI est un incontournable à voir pour tout néophyte voulant découvrir ce que nous, les fans, nous pouvons bien trouvé à ces relations politiques made in space, version Kirk (le second opus et sa colère de Kahn (du même réalisateur) étant aussi excellent mais pouvant se résumer à un long duel dans l’espace sans arrière plan de la Fédération, le concept de Genesis étant surtout employé dans le troisième volet sur la recherche de Spock).

Les vaisseaux sont superbes, l’histoire est suffisamment solide pour jongler avec brio entre humour (voir passages avec l’équipage), manigances politiques (l’assassinat du la grosse huile au début du métrage) et ce qui a fait le succès de la série classique (passages avec McCoy et Kirk sur la planète de glace et réparties sur l’honnêteté vulcaine nous démontrant que la vérité a bien des aspects consensuels…).

De fait, le titre à lui seul s’adresse à tous. Ajoutons à cela une Christopher Plummer sous employé de nos jours malgré un jeu et une taille imposante (d’accord, ce film ne lui rend pas forcément hommage, quoique… Pour les autres, voir La chute de l’empire romain, Dreamscape, Dolores Claibornes et j’en passe vu la filmo kilométrique du bonhomme…)

Le final fait un peu happy end avec ce coucher de soleil et la destinée de tous les personnages de l’Enterprise 1er du nom semble scellée… jusqu’à l’épisode suivant faisant le lien entre les deux générations.

Les Klingons n’auront jamais autant été à leur avantage qu’ici. Les romuliens paraissent bien fades en comparaison, y compris dans le Nemesis, chant du signe de la troupe Picard and Co.

Last Action Hero



Schwarzenegger, F. Murray Abraham,C. Dance, A. Quinn, S. Stone, S. Stallone, R. Patrick, Ian McKellen, D. Wayans, JC Van Damme, J. Belushi…. Peu de films aujourd’hui peuvent se vanter de regrouper autant de têtes d’affiche des années 80-90 (Ocean’s Eleven et consort réunissent plutôt des petites têtes de la fin des années 90 et du début des années 2000). Mais un bon casting ne fait pas un bon film, loin de là. En son temps, la maison aux esprits ne fut qu’un demi succès (pourquoi avoir pris Irons et Ryder ???) alors que Sleepers s’en sortait à peine (le film est assez bon, malgré un nombre de clichés impressionnants et un de Niro en toute petite forme, faisant passer le Fan pour un chef d’œuvre aux 10 oscars).

Pour ce film, rien de tout ça. Schwarzy, M. bancable en chef de l’époque parvient à nous produire un excellent film d’action (pour le degré premier) doublé d’une mise en abîme des productions à la Die Hard - et vu le réalisateur, le tout est donc assumé en toute bonne foi, ce qui permet de dire que John Mc Tiernan s’est lui-même parodié, n’hésitant pas à en faire des tonnes dans la surenchère d’effets spéciaux et pyrotechniques tout en forçant au maximum les caricatures de méchants comme pour Anthony Quinn - tout en nous offrant une parodie savoureuse de sa filmographie. Et il fallait le faire. Schwarzy n’est donc pas qu’un grand autrichien incapable d’aligner moins de 400 mots de vocabulaire mais au contraire un comique qui s’assume.
Partant d’une idée de base plusieurs fois reprise par la suite (le fait de passer dans un monde fictif et inversement a pour l’exemple, été reprise dans Jumanji) très novatrice, les deux bonhommes parviennent à nous faire rire (dans une première partie où le jeune Madigan conscient de l’aspect carton pâte d’Hollywood ne parvient pas à se faire comprendre par un Schwarzy au mieux de sa forme fictive , dixit la scène du plongeon dans le goudron ou celle du vidéoclub) et à nous faire réfléchir (dans une deuxième partie où Slater se retrouve dans le monde réel, pour nous) . Et c’est dans cette seconde heure que le film tourne en roue libre en nous donnant à voir les coulisses d’un monde que l’on connaît pourtant par cœur et où les vrais bad guy se révèlent dans toute leur splendeur, démontrant une capacité d’adaptation stupéfiante . Autant Slater est complètement perdu et découvre avec joie les plaisirs de Mozart alors qu’il ne connaissait que des bandes sons propres aux popcorn’s movies, autant Benedict tire parti de la situation en utilisant les plus grands monstres du cinéma (McKellen portait donc les grandes robes depuis fort longtemps…).

Le mieux dans cette histoire reste que l’on ne s’ennuie pas une seconde, que ce soit dans les clins d’œil au cinéma en général (Murray Abraham comparé à juste titre à Salieri qui a tué Mozart) et au blockbusters d’action en particulier (nonobstant les divers caméos, on notera toujours le passage au vidéoclub ou bien encore le fait que le gamin parvienne à décoder les relations entre les personnages en clin d’œil , que Slater , dans un appartement vide parvienne à éliminer ceux qui étaient venus le tuer et pour en finir le moment où Elliot nous fait un clin d’œil plus qu’osé alors qu’on se dit qu’ils n’ont tout de même pas eu assez de culot pour le faire…) .

Depuis Hudson Hawk et son concert d’invraisemblables rebondissements, je ne m’étais pas autant marré.


Matrix


Ce film a marqué un tournant pour moi. Révolution des effets spéciaux et des scènes d’actions, qui restent ici intrinsèquement liées. Néanmoins, malgré des scènes cultes pour l’opus deux ( de l’Attrape moi si tu peux version agent Smith à la scène de poursuite sur l’autoroute ou le grand n’importe quoi scénaristique côtoie le brillantissime niveau mise en scène) et trois (l’attaque de Scion ou l’impression de déjà vu avec des jedis (l’inverse est aussi vrai) remplaçant les humains et ajoutons, tant qu’on y est le combat final à la Dragon ball Z (de bon augure pour une future adaptation ?) ou comment je t’éclate la gueule avec tous mes supers pouvoirs que j’avais déjà avant mais que tonton Silver a gardé pour la fin), le premier film peut se targuer d’un concept innovant pour l’époque et qui paradoxalement donne le chapitre le moins ringard de la trilogie.
En effet, conçu et démarrant comme un thriller technologique ambitieux, Matrix prend son temps et s’installe tranquillement après un début en fanfare (décidément marque de fabrique de la Silver Toy Compagny, dixit le volume deux et trois, mais aussi Opération espadon et toujours efficace arme fatale 3) (entre autre)(et même dans Donjons et Dragons, référence ultime s’il en est du nanar tantaculairement titanesque) . Les personnages sont bien présentés et les faiblesses mystico scénaristiques encore peu présente nous laisse des passages intéressants sans forcément avoir recours à la SFX tonitruante. Le propos manichéen du film, porté par une photo désormais reconnaissable de suite tient en haleine de par la fraîcheur de son (ses ?) héros (qui ne connaissai(en)t pas encore Armani version curé) et par un suspense maîtrisé sans fioriture (d’accord, Néo gagne à la fin et c’est normal, aux Usa, le méchant perd toujours).



Le sentiment d’un film qui possédait en soi un début, un milieu et une fin était satisfaisant , répondant aux cahiers des charges pyrotechniques et au quota minimum de balles tirées dans le vide, et pouvait laisser le soin aux spectateurs d’imaginer ce qu’il voulaient après le clap de fin. (Au lieu de ça , on se retrouve enfermés malgré nous dans un univers qui échappe finalement à tout le monde mais qui fait recette en prenant le pire du premier film (des scènes d’actions parfois ridicules bien qu’excellemment tournées (exemple parmi d’autres avec l’hallucinant Holiday on Ice joué par les Smith que j’adore mais qui à la longue finit par m’ennuyer, faute de kryptonite valable à opposer au héros qui finit carrément par mourir, ce couillon, à la fin des fins de ce charivari techno-mythologique), et les monologues du monolithique Morpheus qui se retrouve à contaminer tout le reste du casting, dixit la scène suprême , pub idéale pour Botox land avec l’architecte).
Si on excepte tout ça (en fait, si on regarde le premier sans voir les deux autres), on reste sur une impression de montagne



à suivre!

Dernière modification par Ivenpast (29-08-2011 16:45)


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#90 29-08-2011 16:43

gaeljet
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

"Les cons, c'est vraiment une plaie! Ils sont pléthore et ont généralement toujours tort!"

generalement toujours(tort)  ensemble c'est possible?

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#91 29-08-2011 16:46

Ivenpast
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

gaeljet a écrit :

"Les cons, c'est vraiment une plaie! Ils sont pléthore et ont généralement toujours tort!"

generalement toujours(tort)  ensemble c'est possible?


bah, même un con n'est jamais à l'abri d'un coup de chance et peut avoir raison de temps à autre (mais très rarement) tongue


Mon bouquin est dispo sur Kindle! Jette un coup d'oeil ^_^ (Le tome 2 est en cours de correction, le 3  en cours de rédaction ;-) ) http://www.amazon.fr/Les-Askanis-nouvea … 760&sr=1-1

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#92 29-08-2011 16:51

gaeljet
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

nan mais c'est pas pour dire que t'as tort dans le fond, mais les deux mots ensembles/associés, si c'est toujours il ne peut a priori pas etre question egalement de géneralement, ce serait generalement tort, tres souvent tort, quasi toujours tort, ou toujours tort, mais generalement toujours tort pour moi c'est pas logique/possible  hmm

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#93 29-08-2011 18:16

Guts59
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Très dur à faire ce top 30, alors je dirais dans l'ordre alphabétique :

Apocalypse Now
Barry Lyndon
Ben Hur
Casablanca
Casino
Citizen Kane
Dark City
Fight Club
Il Etait une Fois en Amérique
Il Etait une Fois dans l'Ouest
Lawrence D'Arabie
La Mort aux Trousses
La Nuit du Chasseur
Le Bon La Brute et le Truand
Le Pianiste
Le Pont de la rivière Kwan
Les Affranchis
Les Incorruptibles
No Country For Old Men
Old Boy
Platoon
Pulp Fiction
Saga Star Wars
Sleepy Hollow
Taxi Driver
The Killer
The Usual Suspects
Trilogie Le Parrain
Trilogie Seigneurs des Anneaux
Voyage au Bout de l'Enfer

En dégrossissant, mon un top 5 serait plus sûrement :

1 - Pulp Fiction
2 - The Usual Suspects
3 - Fight Club
4 - Le Bon La Brute et Le Truand
5 - Taxi Driver


TV : PANASONIC TX-65GZ1000  / AMPLI : DENON AVR-X1600H/ AUDIO : PACK FOCAL SIB & CUB 2 / LECTEUR : PANASONIC ULTRA HD 4k DP-UB820 + MI BOX S 4K + TELECOMMANDE HARMONY ELITE
Ma collection de BR : http://c.mymovies.dk/Guts59/ /600 Blu-ray et UHD.
Ma chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC4Zisf … x1ZEl8slcw

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#94 29-08-2011 18:18

gaeljet
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

top 30 et  + ,lol;)

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#95 29-08-2011 18:24

Guts59
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Je m'arrête à 30 parce que sinon la liste pourrait être longue...
Je remarque quant même que je dois être un des seuls avec autant de "vieux films" dans ma liste.


TV : PANASONIC TX-65GZ1000  / AMPLI : DENON AVR-X1600H/ AUDIO : PACK FOCAL SIB & CUB 2 / LECTEUR : PANASONIC ULTRA HD 4k DP-UB820 + MI BOX S 4K + TELECOMMANDE HARMONY ELITE
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#96 29-08-2011 18:33

gaeljet
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

tu as beaucoup de "classiques"  je trouve, mais pas trop dans mes styles , plus proche de blu ray man je dirais(pas verifié, mais de ce que je lis habituellemnt et pense me souvenir)
dans mon cas  certains tournent vers les années 2000(un peu avant) mais la plupart sont sortis entre 2000et2010

Dernière modification par gaeljet (29-08-2011 18:34)

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#97 29-08-2011 18:34

BluRay Man
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Guts59 a écrit :

Je m'arrête à 30 parce que sinon la liste pourrait être longue...
Je remarque quant même que je dois être un des seuls avec autant de "vieux films" dans ma liste.


Non ... tu n'es pas le seul wink


Sony 40Z4500/PS3/Sennheiser RS160
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#98 29-08-2011 18:35

gaeljet
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

ah ba tu vois, comme je viens de didre un peu(ou plus) les memes gouts que blu ray man

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#99 29-08-2011 19:13

BluRay Man
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

gaeljet a écrit :

ah ba tu vois, comme je viens de didre un peu(ou plus) les memes gouts que blu ray man

Je pense aussi avec Nab d'ailleurs.

Je dois avoir la palme du film le plus ancien cité dans mon top d'ailleurs je pense :

Les Grandes Manœuvres est un film français réalisé par René Clair, sorti en 1955

Edit: Ben non y a Casablanca de 1942 suis je bête  roll

Oups Citizen cane...1941

Sinon bien sur qu'ils sont sublimes! >>>

Guts59 a écrit :

Ben Hur
La Nuit du Chasseur
Voyage au Bout de l'Enfer

Dernière modification par BluRay Man (29-08-2011 19:28)


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#100 29-08-2011 20:27

langeikki
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Re : Votre top 30 (et +) film toute catégorie confondue

Les 10 commandements aussi c'est pas mal comme film ancien  wink

La Planète des singes aussi...

Comme films très récents j'ajouterai Air Doll et La solitude des nombres premiers. 2 films qui n'auront pas les honneurs de sortir en blu ray  sad  Assez difficiles d’accès mais terriblement beaux et émouvants pour qui s’intéresse au tourments humains, a la douleur de vivre.

Ah oui dans un genre totalement différent : Any Given Sunday (L'Enfer du Dimanche) REMARQUABLE, un des meilleurs films sur le sport

Dernière modification par langeikki (29-08-2011 20:28)


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