Blu-ray Sleeping Beauty – Test Blu-ray
– Synopsis –
Ce que les hommes lui font la nuit, elle l’a oublié au réveil. Une jeune étudiante qui a besoin d’argent multiplie les petits boulots. Suite à une petite annonce, elle intègre un étrange réseau de beautés endormies. Elle s’endort. Elle se réveille. Et c’est comme si rien ne s’était passé…
– Le film –
Réalisateur : Julia Leigh
Acteurs : Emily Browning, Rachael Blake, Ewen Leslie
Durée : 1h42
Année : 2011
Genre : Drame
– Image –
Hautement cinéma, le rendu ne souffre d’aucun défaut et ce ne sont pas les quelques plans moins précis qui handicapent le visionnage. Extrêmement léchés et formidablement piqués, les détails se suivent dans une éloquence hors pair. La palette colorimétrique n’hésite pas à flatter chaque parcelle de l’écran. Contrastes, noirs et profondeur de champ terminent d’achever ce sublime tableau animé…
Note
– Audio –
La délivrance, uniquement pour ainsi dire frontale, n’utilise qu’exceptionnellement les surrounds et tentent d’exploiter pleinement les canaux avants. Calme, peu dynamique ni pêchu, le mixage se contente de restituer fidèlement le sujet. Point d’immersion, la scène sonore n’exploite que de doux échanges verbaux, le but étant d’utiliser adroitement le silence pour mieux déstabiliser… Rares sont les retours arrières, les notes musicales ou les recherches d’atmosphères.
Note
– Caractéristiques du Blu-ray –
Éditeur : Universal, ARP Sélection
Date de sortie : 20.03.2012
Format Cinéma : 1.85
Origine : France
Pistes sons : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres : Français
– Les bonus –
– Aucun
– Critique de l’Å“uvre –
Réalité ou fiction ? L’histoire démontre par de bien malsaines manières l’envie de toute puissance de certains riches… Il n’en demeure pas moins que les volontés de perturber, de troubler voire de choquer atteignent clairement leurs objectifs grâce à une ambiance anxiogène dérangeante. Emily Browning propose une interprétation impeccable et irradie de beauté. Toutefois, son personnage, intrigant, froid et impénétrable (sans mauvais jeu de mot) amène le scénario à ne devenir qu’une succession de séquences parfois ternes ou obscures. L’étrange fin ne fait que décupler la sensation de rester devant un récit un soupçon trop creux pour profiter pleinement des intenses notions abordées…