Blu-ray Faux Semblants – Test Blu-ray
(Dead Ringers) – Synopsis –
Beverly et Elliot Mantle sont de “vrais” jumeaux. Tous deux gynécologues renommés, ils partagent le même appartement et les mêmes femmes. Leur dernière conquête, une actrice célèbre et torturée, va créer une dissonance dans leur entente, ce désaccord rompt leur équilibre mental et ils deviennent les victimes du lien surnaturel qui les unit…
– Le film –
Réalisateur : David Cronenberg
Acteurs : Jeremy Irons, Geneviève Bujold, Barbara Gordon
Durée : 1h50
Année : 1988
Genre : Drame
– Image –
Le rendu se révèle très propre, toutefois, tout n’est pas parfait. Le master comporte quelques infimes défauts, certaines séquences, surtout celles lors des raccords entre les jumeaux, s’avèrent tremblotantes et les arrières affichent parfois quelques traces de bruit. A contrario, des plans demeurent de toute beauté grâce à des noirs impériaux, une palette colorimétrique généreuse, un léger grain cinéma et un délectable niveau de précision. Globalement, le Blu-ray offre un résultat convaincant et respectueux du matériau de base. Pas mal !
Note
– Audio –
Côté son, malheureusement le stéréo n’offre qu’une délivrance frontale, faiblarde, peu incisive et élémentaire. La version originale, nettement plus travaillée, octroie davantage d’harmonie, d’impact et de finesse, permettant de meilleures sensations acoustiques.
Note
– Caractéristiques du Blu-ray –
Éditeur : Opening, Filmedia
Date de sortie : 17.01.2012
Format Cinéma : 1.85
Origine : France
Pistes sons : Français et Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
Sous-titres : Français
– Les bonus –
– David Cronenberg : retour en image sur la filmographie du réalisateur
– Gemellite, le vrai du faux : le mystère des jumeaux
– Making of
– Critique de l’Å“uvre –
Le psychotisme jumelesque possible poussé à l’extrême, telle est l’intense trame narrative dépeinte par un tableau vitriolé de deux chirurgiens gynécologues. David Cronenberg signe une descente aux enfers troublante, interprétée par un Jeremy Irons aux sommets. Le film se vit surtout pour son atmosphère lugubre et ses thématiques dérangeantes. L’ensemble reste un brin linéaire et académique, il n’empêche que l’aura générale subjugue.
Note