Blu-ray Neuilly sa Mère – Test Blu-ray
Test Blu-ray Neuilly sa Mère
En résumé…
Un métrage plutôt anodin, de grande consommation.
Certains protagonistes doivent sans doute se rendre sur Netbet.fr
– Avis technique –
Image : Une définition bien morne, avec une colorimétrie en retrait et un niveau de détails décevant. Même la forte luminosité omniprésente ne gomme pas les lacunes, c’est dire. Une proposition en deçà des attentes.
Note :… 6/10
Son : Globalement, la piste sollicite adroitement les canaux.
Note :… 9/10
– Synopsis –
Sami Benboudaoud, 14 ans, vit heureux avec ses potes dans sa cité de Châlon. Hélas, le destin l’arrache un jour à son paradis, et le propulse dans l’enfer de… Neuilly-sur- seine !…
– Informations –
Sortie le 11.12.2009. TF1 Vidéo. De Gabriel Julien-Laferrière.
Avec Samy Seghir, Denis Podalydès, Shaiko Dieng, Josiane Balasko, Valérie Lemercier.
Visionné le 30.12.2018. Origine France. 1h32.
Français DTS HD Master Audio 5.1 / Sous-titres Français
Bonus » détails sur la fiche Amazon
– Critique subjective –
Tous les clichés passent à l’écran ou presque, rires ou sourires sur certains choix sont obligés. L’inversion d’une habitude souvent à l’écran séduit, car voir un adolescent des banlieues venir dans un quartier chic change du pauvre petit personnage chétif propulsé au milieu des rituels branchés des gangs par exemple. Une multitude d’éléments familial distrait. Un divertissement bon enfant, sympathique au demeurant.
Note :… 3/5
» Disponible sur Amazon.fr
Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour du film et de son tournage !
Via Allociné.
Genèse du projet
C’est sur le tournage de Big City, western dans lequel des enfants se retrouvaient sans adultes à lutter contre les Indiens, que le réalisateur et producteur Djamel Bensalah a eu l’idée de Neuilly sa mère. “Pour me reposer durant un tournage, je pense à d’autres films et j’écris d’autres histoires, explique le cinéaste. Et alors que je travaillais avec Samy Seghir et Jérémy Denisty sur Big City, je me suis dit qu’il serait vraiment dommage de ne pas faire un film contemporain avec ces deux jeunes acteurs. Depuis longtemps j’avais envie d’une sorte de La Vie est un long fleuve tranquille – que je considère comme un chef d’oeuvre de comédie – ou du Prince de Bel-Air d’aujourd’hui.”
A l’écriture
Cette histoire d’adolescent obligé de quitter sa cité de banlieue pour aller vivre dans un hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine, Djamel Bensalah en parle très vite à Isaac Sharry, acteur apprécié dans La Vérité si je mens ou dernièrement dans Le Premier cercle ou Coco, et qui vient de créer avec Djamel Bensalah sa société de production, Vito Films. “Djamel, c’est quelqu’un qui vous raconte 20 histoires différentes à chaque fois que vous le rencontrez, commente Isaac Sharry. Mais quand il m’a raconté celle de Neuilly sa mère, j’ai pensé que là il y avait un film à faire !”. Commence alors le travail d’écriture de cette comédie. “Une écriture à l’américaine, sans conflit d’ego, explique Djamel Bensalah. J’ai d’abord écrit un traitement d’une trentaine de pages, puis Philippe de Chauveron et son frère Marc ont écrit une première version du scénario que j’ai ensuite reprise avec Gilles Laurent. Il s’agissait avant tout de s’amuser, pas de faire un film sociologique.”
Gabriel Julien-Laferrière à la réalisation
Après le travail d’écriture, Djamel Bensalah eut l’idée de proposer à son premier assistant Gabriel Julien-Laferrière, devenu son réalisateur 2ème équipe sur Big City, de passer à la réalisation avec Neuilly sa mère. “Gabriel connaissait si bien Samy et Jérémy que je me suis dit : si on arrive à monter le film, c’est lui qui le fera le mieux !”, confie Djamel Bensalah. “Djamel m’a confié le travail de réalisation, mais il est aussi le maître d’oeuvre de Neuilly sa mère au même titre que ses films, précise Gabriel Julien-Laferrière. Il est très exigeant, avec lui-même et avec les autres, et il est aussi le premier à réclamer une prise de plus, un décor de plus, un plan de plus.”
Le choix des acteurs
Pour les rôles principaux, Isaac Sharry pensait les confier dès le départ à Samy Seghir et Jérémy Denisty, pourtant il a quand même lancé un vrai casting pour s’assurer que son idée était la bonne. “Mais à l’arrivée, il était inutile de lutter : Samy et Jérémy, ça a fonctionné dès qu’on les a mis ensemble devant la caméra des essais”, confie le réalisateur. Puis, aussi bons que soient ces deux jeunes acteurs, les deux producteurs ont dû ensuite étoffer leur casting afin de rassurer les financiers. Pour Djamila, le premier rôle féminin adulte, Isaac et Djamel pensent à Rachida Brakni. “Je connaissais très bien le travail de Djamel et puis j’avais très envie de jouer dans une comédie populaire, explique l’actrice. D’autant que c’est une comédie sous-tendue par un discours social assez juste. Djamel a ce talent d’écriture.”
Après quoi, pour interpréter le mari de Djamila, Stanislas de Chazelle, PDG de la multinationale “Porc Ever”, ils font appel à Denis Podalydès. “La cerise sur le gâteau” sourit Rachida Brakni qui l’a connu à la Comédie Française. Plaisir partagé pour l’acteur : “Nous avions été dans un même spectacle à la Comédie Française, “Ruy Blas”, sans jamais avoir joué l’un avec l’autre, directement. Ce fut un immense plaisir de tourner ensemble. Immense. C’est une actrice et une femme d’un talent et d’un charisme considérable, et en même temps d’une simplicité extrême.”
Ambiance de tournage
A l’été 2008, tout le monde s’est retrouvé à Paris et dans la région parisienne pour un tournage difficile mais heureux. Denis Podalydès : “Le tournage s’est déroulé dans une énergie constante et parfois lessivante – les journées étaient très chargées -, et une gaîté, une amicalité que les enfants communiquaient toujours.” “Le tournage était très fatigant, se souvient Gabriel Julien-Laferrière. Le budget était terriblement serré, les délais également, et comme nous avions commencé le film assez tard dans l’été, la rentrée scolaire était comme une épée de Damoclès ! Il fallait finir à temps. Et les enfants – même s’ils n’en sont plus vraiment – ne sont pas de tout repos…”
D’abord intitulé “Les Petits princes”
Neuilly sa mère ! s’est initialement intitulé Les Petits princes.