De nombreux éléments prouvent que le Blu-ray se porte bien, voire même très bien.
Récemment, l’association Entertainment Merchants (association à but non lucratif regroupant plus d’un millier d’acteurs du monde des loisirs), annonce que 87 % des utilisateurs de la PlayStation3 liraient des Blu-ray. Ainsi, nous sommes bien loin du sondage de l’année dernière qui affirmait que 60% des possesseurs de la PS3 ignorait même que leur console était capable de lire des galettes bleues, un comble désormais relégué au rang de souvenir.
Le cabinet Price Waterhouse Coopers révèle que la VOD ne dépasserait pas le Blu-ray avant au moins 2015, et encore, il s’agit d’une projection dans la mesure où le haut débit et la dématérialisation posent encore problème. Là où la démocratisation du Blu-ray est enclenchée, celle de la VOD peine à commencer…
Autre exemple probant du succès, en Angleterre, le British Video Association (BVA) mentionne la nette progression du Blu-ray en ce premier semestre, avec une augmentation des ventes de 231% par rapport à l’année dernière. 3,1 millions de disques se seraient vendus depuis janvier alors que le DVD , lui, a subit une légère baisse de 9,5%.
D’autre part, la Blu-ray Disc Association a embauché l’agence de communication Brands2Life pour attirer l’intérêt du public européen pour le Blu-ray. Brands2Life devrait lancer une importante campagne de communication pour faire découvrir la Haute Définition. Ils seront également en charge du bureau de presse européen afin de mener des actions communes avec l’ensemble des médias actuels. Gareth Thomas, président de l’agence précise : “Une idée préconçue chez les consommateurs, visant à croire que les bénéfices du passage du DVD au Blu-ray ne sont pas aussi importants que ceux ayant séparé la VHS du DVD au cours des années 1990.”
Alors, encore des doutes sur la pérennité du Blu-ray ?.