Testé sur le téléviseur Sony Bravia KDL-40HX800 et la platine BDP-S470, la 3D s’avère tout simplement impressionnante, bluffante et sidérante. Affublée de nombreuses critiques négatives ; effet de mode, volonté de faire tourner le commerce, perfectible, inutile, le constat est là , cette technologie enchante, surprend et donne un nouveau sens au cinéma.
Certes, cette 3D peut passer pour un gadget, qui en est assurément un, mais elle apporte une nouvelle dimension, la troisième, et demeure fichtrement bien conçue, à tel point qu’on a le réflexe d’essayer de comprendre, de palper ce relief.
Mais qu’apporte donc cette trois dimensions ?
Tout simplement l’impression d’être au cÅ“ur du spectacle, comme jamais, d’être aux côtés du héros, parmi la foule, sur le même sol, devant le même décor ou paysage et partager le même moment… La profondeur de champ est réellement dantesque, inouïe et sublime, l’élément de premier plan qui s’approche de nous accentue généralement encore davantage cet effet en creusant les écarts avec l’arrière. Les éléments semblent parfois sortir de l’écran ; dès qu’il y a un gros plan, on a le sentiment de pouvoir l’effleurer, et décuple le niveau de précision de la Haute Définition.
C’est trop beau pour être vrai, mais où sont les défauts ?
Tout d’abord, le port des lunettes impose la nécessité de tenir la tête droite et nous empêche de bouger comme on le souhaiterait. Pas très pratique et surtout contraignant, dès que l’on se tourne un peu ou que l’on change de position, il faut quelques microsecondes de (re)mise au point. Sans être handicapant, il faut le mentionner. Ensuite, plus gênant, ce sont les verres qui changent légèrement la colorimétrie d’origine et rend le visionnage un soupçon moins lumineux. Pour palier cet effet, il ne faut pas hésiter à augmenter la luminosité de l’écran. Globalement, les différences ne deviennent plus si flagrantes, et il peut même sembler plus agréable de voir la luminosité atténuée, pour un rendu se rapprochant nettement davantage de l’ambiance cinéma. Film d’animation oblige, difficile de se porter garant de ce possible défaut sur une Å“uvre interprétée par des acteurs, mais il semblerait qu’une perte mineure de piqué pourrait exister. A vérifier sur d’autres productions, puisqu’ici on n’enregistre aucune baisse véritable de définition. Parfois et seulement sur quelques plans, l’arrière peut paraitre légèrement flou, puisque le relief s’impose surtout sur le premier plan ; les mouvements de caméra n’aident pas forcément non plus à une bonne stabilité visuelle puisque nos yeux sont totalement transportés. En conclusion, les remarques négatives sont infimes et ne constituent pas réellement de frein à profiter pleinement de cette nouvelle immersion.
Oui, mais et les maux de tête dans tout ça ?
Le film bouge beaucoup ; visionné en fin de journée, aucune fatigue visuelle ne s’est fait ressentir ! Soit une légende urbaine de plus, soit les projections se faisaient en avion ou en bateau pour les personnes concernées… Trêve de plaisanterie et constat réel, aux termes de ce visionnage, aucun mal de tête ne s’est manifesté.
Et en ce qui concerne les grosses lunettes ?
Certes imposantes mais ni lourdes et encore moins inconfortables, elles s’oublient et se portent de manière agréable. Elles englobent même des lunettes de vues sans mal et ne procurent aucune douleur.
Alors le Bilan ?
Le visionnage 3D est un pur bonheur, cette technologie donne ses lettres de noblesse au Blu-ray, à la profondeur de champ et à l’immersion visuelle. Sans en changer l’Å“uvre, elle se met à son service, comme pour lui conférer une réalité supérieure. Le plongeon se fait sans détours et nous amène à vivre l’histoire ; nous ne sommes plus devant les scènes comme un simple spectateur mais au cÅ“ur, avec l’unique envie de se demander sans cesse si la magie n’a pas enfin trouvé son meilleur allié…
Et que donne la galette précisément ?
Le film se prête à merveille à la 3D, il s’impose aisément comme un disque de démonstration, les séquences immergent et la stéréoscopie est utilisée à excellent escient ; un sacré boulot réalisé pour délivrer un spectacle de toute beauté.
Quel avenir ?
Ce test s’est avéré plus que concluant et prouve que la 3D fonctionne à tous les niveaux, tant côté matériel que transfert opérationnel. Reste à savoir comment cette technologie opère chez les autres constructeurs pour la déclarer révolutionnaire. L’unique déception, et cela, avant même de jouir de l’expérience, demeure le manque réel de catalogue. Une dose de patience demeure donc vivement conseillée.
Le futur s’annonce en tout les cas convaincant, puisque les films seront tournés en 3D et pensés pour la 3D, les plongeons risquent d’assurer de belles heures de septième art…
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