En quelques mots…
Une galette bien troussée, dotée d’une technique presque irréprochable, servant au mieux l’esthétique et le récit. Le faible budget de la production se voit pallié par une passion de tous les plans. Imparfait, le métrage témoigne d’un profond respect des amateurs du spectacle original. Envisager ce dernier telle une incursion dans une recherche de causalités force l’intérêt. Les quelques déceptions ou plutôt attentes possibles délaissées n’empêchent pas le plaisir de poindre. Sympathique.
– Avis technique –
Image : Le rendu resplendit, offrant une infinie profondeur, une colorimétrie majestueuse et un souci du détail impérieux. Les quelques moments vacillants ne sauraient handicaper l’ensemble, ni l’absence de piqué ciselant d’ailleurs. La précision dresse des séquences superbes et demeure extrêmement flatteur.
Note :… 9/10
Son : Le doublage français a énormément de mal à s’intégrer, il en résulte une proposition peu encourageante. L’utilisation des canaux arrières reste timorée. L’anglais officie nettement mieux avec harmonie, force et sollicitation acoustique clairement plus aboutie.
Note :… 8/10
– Critique subjective –
L’idée de transformer une adaptation de jeu vidéo en véritable épopée s’inscrit comme un essai sacrément louable. Ainsi, l’histoire de Ken et Ryu se voit foncièrement fouillée. Malheureusement, le rythme ou plutôt l’absence de combats, mais aussi des autres personnages, peuvent frustrer. Dans une même logique, le final laisse envisager une suite et ne conclut aucunement l’édifice. Dommage. A côté de cela, l’envie de bien faire, de retranscrire au mieux ce monument, arrive presque à faire oublier les jeux approximatifs des acteurs et le manque d’argent, visible à l’écran. Une saga en devenir, il s’agit en réalité d’une mini-série de douze web-épisodes, semble être l’avenir idéal pour étancher les soifs approchées…
Note :… 3/5
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