Dernier film vu au ciné

morpheus23 · 31-03-2014 18:23

Oui mais combien de 3 days to kill avant d'arriver à un jack et la mécanique du cœur?
Le problème c'est qu'il y a trop d'irrégularité chez lui

diez · 31-03-2014 18:24

Je préfère pas trop relancer le débat parce-que sinon ça va être très long.

langeikki · 02-04-2014 15:19

Her :

Portrait d'une société futuriste qui s'enfonce dans une autarcie émotionnelle malsaine mais plutôt bien acceptée (le métier de Théodore est a ce titre édifiant ) Her nous embarque dans la contemplation réaliste, presque dérangeante d'une représentation de sentiments désincarnés. Spike Jonze dissèque l'amour avec délicatesse et sans fausse pudeur. Il s'appuie pour cela sur un Joachim Phoenix une fois de plus habité par son personnage, une Scarlett Johansson qui délivrée de son image se fait sublime et sur une partition musicale de haute volée entre élégie, légerté et mélancolie. Arcade Fire ou Karen O, déjà à l’œuvre sur Where The Wild Things are signe une nouvelle collaboration fantastique avec le réalisateur. Ils prennent une part entière dans la réussite de son film. Plus encore que la peinture des solitudes modernes, Her est l'odyssée d'un homme perdu dans les méandres de sentiments humains qui le dépassent et dont il ne sait pas s'affranchir, qu'il n'arrive pas non plus à dompter... L'Amour n'est pas rose et n'a plus de nom pour Spike Jonze qui décide d'écarter sa complexité au maximum en faisant tomber amoureux l'homme et la machine... Drôle d’équation pour ce film complexe, lent mais d'une intelligence rare. Quel que soit le chemin emprunté, rien ne peut ni forcer ni empêcher l'amour d'exister, rien ne pourra repousser les turpitudes que chaque personne qui se prétend humaine embarquera dans le même bateau de celui ou celle qu'il choisira d'aimer... Quand à savoir ce qu'est l'amour, je vous laisse le soin de découvrir la leçon que nous donne à ce sujet Spike Jonze dans ce film juste MERVEILLEUX

9,5 / 10

Dans l'ombre de Mary Poppins :

Je suis fan de Mary Poppins pour des tas de raisons qui s'expriment autant de par l'innocence , la legerté , la fantaisie ou la mélancolie qu'il m'inspire. Connaitre une part de sa genèse pouvait il être pertinent ? Après le visionnage de ce film la réponse s'impose comme une évidence : OUI ! Saving Mr Banks respecte scrupuleusement l'aura de Mary Poppins, de P.L Travers ou de Walt Disney. Pendant plus de 2h et malgré des flashback envahissants mais nécessaires on ressort de la séance heureux, ému et loin d'avoir l'impression de s’être fait gouroutiser par l'ogre aux oreilles de Mickey. Ce film ne souffre pas de condescendance et ne m'a pas semblé niais ou suffisant, au contraire j'ai ressenti un respect des protagonistes dans leur diversité et beaucoup de sobriété dans le récit. Je crois que ce sont les principales clés pour réussir un bon biopic et c'est bel et bien le cas ici. Tom Hanks use de son expérience et incarne Walt Disney sans esbroufe, Emma Thompson est elle vraiment extraordinaire : rigide, cinglée, émouvante, triste ! Elle sait tout faire et nous régale d'une prestation formidable. Au final, Dans l'Ombre de Mary est un très beau film dont on n'aura même pas le cœur de discuter la véracité historique absolue. Peu importe qu'il soit romancé un peu, beaucoup ou a la folie... Un bon film suffit a écrire sa propre histoire, ici pas besoin du morceau de sucre , la médecine que nous offre John Lee Hancock est un sirop qui coule tout seul.

9 / 10

American Bluff :

S'inspirant librement de l'affaire Abscam, David O. Russel la relègue rapidement au second plan et pioche surtout l'ébauche de son projet dans les fresques a portraits de Martin Scorcese ou les déliriums sociaux des frères Cohen. Saupoudrez le tout d'une belle arnaque (l'Abscam donc...) avec comme cerise sur le gâteau la survie a tout prix et l'envie d'exister comme matrice obsessionnelle et habituelle du réalisateur de films comme Fighter ou Happiness Therapy; Vous obtiendrez : American Bluff ! Film d'acteurs par excellence qui offre un terrain de jeu idéal a son casting formidable au premier plan duquel le couple Christian Bale / Amy Adams nous offre une vision anti glamour mais tellement réelle des tourments de l'amour vrai. Ce patchwork difficilement identifiable oscille longuement entre comédie, film d'arnaque a la Ocean's, drame et vire même parfois ostensiblement vers la parodie. Force est de constater que c'est dans cette dernière catégorie qu'American Bluff se révèle le plus efficace et on rira de bon cœur aux gesticulations pathétiques d'un Bradley Cooper hilarant ou d'une Jennifer Lawrence qui nous donne une fois de plus en quelques apparitions tout l'étendu de son talent. Un petit mot également sur l’étonnant Jeremy Renner qui gagne vraiment a être connu dans des rôles moins physiques qu'a l’accoutumée et qui campe ici très sobrement un politicard ambivalent. Malgré quelques longueurs et une certaine difficulté a exprimer son identité, on passe plutôt un bon moment avec cette fine équipe d'handicapés de la vie qui d'arnaques en coup de bluff cherchent surtout a trouver une meilleure place sur le grand échiquier de leur propre existence.

7,5 / 10

La Grande Aventure Lego :

Après Hasbro, voici que Lego se paie une pub géante sur grand écran !! Dieu que le cinéma peut tomber bas en quelques occasions et cette Grande aventure Lego bien qu'étant certainement une prouesse technique (parfois inregardable tant c'est laid) s'avère avant tout souffrir d'un scénario proche de l'indigence qui se contente de "caméotiser" ou de parodier gentillement quelques icônes chères a maman Warner. Je me suis ennuyé d'un bout a l'autre du métrage en tentant de suivre cet embrouillaminis sans queue ni tête qui enfonce le clou de la nullité en exprimant sans détour ses ambitions commerciales dans un final puant qui suinte a part égales autant de miel que de mépris.

0 / 10

Patéma et le monde Inversé :

Le film démarre plutôt bien avec une présentation assez efficace qui provoque une immersion immédiate dans cet univers "vertigineux" a plus d'un titre. Patéma et le monde inversé tient le bon bout pendant une heure de par sa simplicité narrative presque enfantine et la poésie qui se dégage de son propos principal MAIS le film s'enlise ensuite dans des embranchements complexes qui nuisent terriblement a sa compréhension et qui dérèglent surtout une trame qui prenait pourtant le bon chemin. Reste de jolies trouvailles visuelles, des personnages attachants et l'univers dictatorial post apocalyptique qui est passionnant mais dont la profondeur aurait pu être encore plus détaillée (le dictateur lui, prend beaucoup trop de place) Les thématiques de l'universalité et de la tolérance prennent aisément le pas sur le message écologique mais encore une fois ce qui me parait le plus marquant ici c'est la déshumanisation d'une société totalitaire mise en opposition avec "a l'inverse" l'empathie merveilleuse que nouent au fil du temps Age et Patéma. Finalement un bien joli film qui a perdu son chemin... Dommage

7 / 10

Fiston :

Des comédies françaises dans ce genre on en a vu une ribambelle depuis 35 ans et force est de constater qu'on peut encore se laisser prendre au jeu car même si c'est con (et c'est bel et bien le cas de Fiston) ces traitres de zygomatiques ne s'y trompent pas et on rit de bon cœur en quelques occasions. Depardieu chez Veber c’était les coups de boule, Dubosc lui, met des paires de gifles et assène des "Ferme ta gueule" en toutes occasion... On est pas chez Audiard mais on rigole, c'est déjà ça... Bien que Kev Adams n'ai rien, mais alors rien de Pierre Richard; La propension que prend Pascal Bourdiaux a cataloguer son film dans le passé si elle commence par exaspérer finit toutefois par donner au spectateur ce qu'il était venu chercher : Un bon bol de détente loin d’être toujours digeste mais pas aussi dégueulasse qu'on pourrait le prétendre si on est de mauvaise foi. Bien sur, Dubosc fait du Dubosc, Kev' Adams fait du Kev' Adams et ces deux la ne sont pas plus acteurs que mon voisin de palier... Le scénario, cousu de fil blanc ne les aide pas et dans les moments d’émotions on sent bien que le naufrage n'est pas loin.... Le bateau tangue mais ce bon vieux rire lui fait tenir son cap jusqu'au bout.

5 / 10

Mr Peabody et Sherman : Les Voyages dans le temps :

Dreamworks reste un studio d'Animation inégal, capable du meilleur comme du pire et ici on est pas loin d'avoir la crème du dessin animé familial. OUI ! Peabody et Sherman réussit le prodige de pouvoir parler aux enfants de 3 a 77 ans ! Bien sur, on n'aura pas deux niveaux de lecture car scénaristiquement ce n'est pas le Pérou mais humoristiquement on en a clairement pour notre argent ! Les grands vont comprendre les blagues et les références historiques plus aisément tandis que les petits seront amusés par des situations toujours très réussies et quelques personnages hauts en couleurs (la détestable Penny ou l'imposante et tout aussi détestable Mdm Grunion sont des perles ! Et je ne parle meme pas de Mona Lisa !! ) Ce milk shake survitaminé au format court parviens donc a réunir toute la famille derrière lui et se pose sans complexe comme un divertissement familial de référence. Un petit bémol sur un final quelque peu mou du genou et une morale lourdingue mais mon enthousiasme prend le dessus sur ces petits défauts vis a vis desquels je passe l’éponge volontiers en donnant une bonne note a ce film qui mérite sans conteste d’être vu une fois pour toutes celles et ceux qui on gardé leur âme d'enfant (Ou de chien, au choix )

9 / 10

How I live Now :

Adaptation du Roman de Meg Rosoff, How I live Now mélange les genres plus ou moins habilement mais il en résulte une impression très mitigée. Éloge de l'insouciance plus d'ailleurs que de l'innocence dans un premier tiers fade, le métrage s'étire comme un cauchemar contemplatif niais avant de plonger dans l'horreur conçue ici comme un paysage ou s’ébattent quelques destins d'enfants planqués derrière un onirisme sec, presque virginal. Saoirse Ronan est comme de coutume extraordinaire et son regard acéré, déterminé vaut a lui seul le détour dans une deuxième moitié du film qui se veut plus dure et qui parviens enfin a accrocher le spectateur par les tripes lors de quelques séquences haletantes coincées néanmoins entre grâce et dureté. Au final, nous avons la un film bancal que je vois plus dans l'esprit du verre a moitié vide et a qui il manque une narration plus poétique et / ou un réalisme plus cru pour être une vraie réussite.

6,5 / 10

diez · 02-04-2014 18:57

Salaud, on t'aime

Une fois de plus, ce film c'est tout Claude Lelouch, tout ce qui le touche dans la vie, l'amour et la mort. Tout ce qu'il aime exprimer au cinéma aussi cruels soient certains destins. Il raconte la vie comme elle est avec une spontanéité touchante et sincère. Il reste optimiste tout en étant un homme extrêmement réaliste. Réaliste, mais de temps en temps naïf, une naïveté que fait tout la différence dans son cinéma et son dernier long métrage n'y échappe pas.

Claude Lelouch en plus de raconter des histoires comme personne film la nature avec beaucoup d’élégance. La beauté du cadre dans lequel se déroule cette réunion de famille donne vraiment envie d'en être. Au contraire d'un Les petits mouchoirs, ici le spectateur fait parti de cette famille sans jamais n'y être exclut. C'est grâce à cette immersion que le film est à la fois drôle, émouvant et plein de vie.

Salaud, on t'aime,qui malgré quelques maladresses habituelles du réalisateur dans le récit et les dialogues, est un très beau moment de cinéma. Il réserve quelques surprises étonnantes et comme toujours une bande son toujours très judicieuse et entraînante. Claude Lelouch, un de mes réalisateur préféré continu à me surprendre, bravo !

diez · 02-04-2014 18:59

langeikki> D'accord sur Her, Fiston et How I live now.

Pour Lego je suis aussi très mitigé, mais pas aussi extrémiste que toi. Je retiens quand même quelques références sympa et une superbe animation. Mais dans le fond je te rejoins sur presque tout.

langeikki · 02-04-2014 19:20

diez a écrit :

langeikki> D'accord sur Her, Fiston et How I live now.
Pour Lego je suis aussi très mitigé, mais pas aussi extrémiste que toi. Je retiens quand même quelques références sympa et une superbe animation. Mais dans le fond je te rejoins sur presque tout.

La grande aventure Lego aurait pu etre une réussite si il avait avait été clairement dirigé vers un public adulte, le souci c'est qu'il faut vendre des jouets et qu'ici le coté parodique enfonce des portes ouvertes et n'a au final rien de "critique" C'est gentillet et surtout l'histoire n'a strictement aucun sens et souffre même d'incohérences flagrantes. Dire que ce film prend les gens pour des cons pourrait etre mal interprété vu le succès critique et public de cette daube mais......au final j'assume mon 0 et j'assume aussi de dire que Warner et Lego avec ce film prennent les gens pour des **** (je m'auto modère finalement en utilisant le terme GOGOS) ]:D

diez · 02-04-2014 19:31

Je comprend tout à fait ton ressenti.

Pour rester dans l'idée du truc je pourrais parler de 47 Ronin, mais j'ai du boulot.

Minimyr · 02-04-2014 19:45

diez a écrit :

Je comprend tout à fait ton ressenti.
Pour rester dans l'idée du truc je pourrais parler de 47 Ronin, mais j'ai du boulot.

Moi j'ai plutot envi de dire qu'il n'y a rien à dire, pas de temps à perdre avec ça ]:D

nonox · 02-04-2014 19:49

C'est si nul que ça? Bon je sais qu'il a fait un énorme bide aux US mais j'avoue que vos commentaires me rendent curieux ]:D

diez · 02-04-2014 19:49

La bande annonce promettait du lourd, c'est dommage que le résultat soit aussi pauvre. Je reviendrai là dessus histoire extérioriser. Ça a le mérite de ne pas faire partie des deux grosse purges de l'année à soir La légende d'Hercule et 3 days to kill.

dou59 · 02-04-2014 20:01

Pareil que Diez concernant la grande aventure lego, ça vaut pas un 0 mais libre à toi Langeiki de le penser car au fond je suis d'accord avec toi sur beaucoup de points et notamment ce final "pub géante" qui m'a bien énervé.
A se demander si la société lego n'a pas demander à la Warner d'incorporer cette fin tant elle est différente du reste du métrage je trouve.
Bien content que tu ais aimé Peabody et Sherman peut etre celui que j'attendais le moins et qui m'a bien plu.

gaeljet · 02-04-2014 20:02

je vais surement le voir ce soir, je m'attend pas à grand chose..:( (cela dit au moins y a moins de chances que je sois déçu,lol)

PierRick · 02-04-2014 21:44

Merci ikki pour ton retour sur Dans l'ombre de Mary, en fan de Mary Poppins que je suis, ça fait plaisir à lire !

J'avais lu des avis très mitigés pour le moment, ça me rassure un peu...

langeikki · 02-04-2014 21:57

PierRick a écrit :

Merci ikki pour ton retour sur Dans l'ombre de Mary, en fan de Mary Poppins que je suis, ça fait plaisir à lire !
J'avais lu des avis très mitigés pour le moment, ça me rassure un peu...

Je suis un peu comme toi, j'avais pas lu des choses reluisantes et j'y ai été un peu a reculons... Mais j'ai passé un très bon moment et ma copine aussi (elle a encore plus aimé que moi je crois) Le point faible du film est l'abus de flashback (ils sont parsemés tout au long du film et ce n'est pas toujours agréable) mais force est de constater qu'ils sont nécessaires a la bonne compréhension des origines de Mary Poppins. Un vrai bon et beau biopic comme je les aime

dou59 a écrit :

Pareil que Diez concernant la grande aventure lego, ça vaut pas un 0 mais libre à toi Langeiki de le penser car au fond je suis d'accord avec toi sur beaucoup de points et notamment ce final "pub géante" qui m'a bien énervé.
A se demander si la société lego n'a pas demander à la Warner d'incorporer cette fin tant elle est différente du reste du métrage je trouve.
Bien content que tu ais aimé Peabody et Sherman peut etre celui que j'attendais le moins et qui m'a bien plu.

Le zéro est une provoc bien sur mais sincèrement j'en suis ressorti vraiment dégouté et enervé donc ca fait du bien parfois "d’exagérer" un peu le ressenti pour marquer sa totale désapprobation

Peabody et Sherman est effectivement une super surprise, je regrette le final qui n'est pas vraiment a la hauteur du reste mais j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir durant la première heure qui est très très drole

kub57 · 03-04-2014 09:51

Captain America, le soldat de l'hiver en 3d parce que seul moyen de voir la vo

Heat meet Star trek pour faire court

Le spectacle est là, techniquement c'est bien fait. Sauf que le scénario utilise constamment des astuces assez débiles qui finissent par le rendre crétin. Pourtant cette histoire critique sur un état ultra sécuritaire dans un gros truc bourrin pour les masses est séduisante, de même que son coté terrien.
Part "réaliste" avec ces poursuites/fusillades urbaines à la Heat, le meilleur du film.
Part Trekiste avec ses énormes vaisseaux au dessus de Washington.
Sauf que dans tout ça, et cela à été évoqué dans ces pages, c'est que l'on ne ressent aucun danger de la populace qui semble même totalement absente. Pourquoi parler/défendre celle-ci si elle n'est pas en jeu, pas même représentée (ou si peu) en témoin. Des grosses explosions au dessus du Potomak avec building en souffrance et on ne voit que les employés du SHIELD impliqués à sortit des bureaux. Et si ce n'est pas la terre qui est en danger, mais les (millions) de mauvais citoyens et ennemis d'états potentiels cette grossièreté sonne comme un repli du plan Marvel sur lui même. Rien d'engageant pour le futur.

3D souvent agréable, bien que tjs inutile, dans les plans les + calmes et qui ajoute certainement une perte de lisibilité dans l'action qui reste cependant loin d'être une bouillie pour les yeux.

gaeljet · 03-04-2014 11:26

diez a écrit :

La bande annonce promettait du lourd, c'est dommage que le résultat soit aussi pauvre. Je reviendrai là dessus histoire extérioriser. Ça a le mérite de ne pas faire partie des deux grosse purges de l'année à soir La légende d'Hercule et 3 days to kill.

nonox a écrit :

C'est si nul que ça? Bon je sais qu'il a fait un énorme bide aux US mais j'avoue que vos commentaires me rendent curieux ]:D

vu hier soir, j'ai clairement pas adoré non plus, mais j'ai pas détesté pour autant..

je comprend donc pas pourquoi il s'en est tant pris... et la BA est assez en rapport je trouve, moins de fantaisie et combat que ce a quoi certains ont pu s'attendre peut etre,reste apres je vois pas..

bref je comprend pas la note metascore d'imdb, elle me semble vraiment abusive(2/10) ..

si j'avais a le noter, je mettrais à peu pres comme les internautes (6,4/10)entre 6 et 6,5/10, c'est pas un grand succes ,super originale, super intéressant etc , mais pas non plus un film sans le moindre intérêt/ complétement "nul" selon moi..

Dernière modification par gaeljet (03-04-2014 11:28)

diez · 03-04-2014 11:36

Pas encore au point, mais voici mon avis :

C'est un projet mort né. Dés les premières secondes, le film se tire une balle dans les pieds et les genoux en sonnant faux au moindre dialogue. Vouloir rendre hommage à la culture japonaise et à ses guerriers en proposant un film 100% langue anglaise c'est anti-immersion. C'est quand certains acteurs japonnais s’essayent difficilement à la langue de James Bond qu'on constate les plus gros dégâts. Comment voyager et se sentir à l'aise si même les acteurs ne le sont pas...

Le film semble être construit sur une certaine honnêteté et un volonté de bien faire, mais confier 175M $ à un gars qui a à son actif un court métrage c'est pas banal. Y a du bon notamment le final qui s'en sort pas mal, mais si on fait la synthèse, ça parle beaucoup pour en plus souvent se répéter : Honneur, vengeance, honneur, vengeance, ... Pour le peu de combats que propose le film, il n'y a rien de bien engageant et original. C'est assez plat.

Manque la spiritualité du Dernier Samouraï dont 47 Ronin pioche pas mal de chose. Au final c'est très mal écrit, pas franchement beau à voir et encore moins divertissant. Les fautes de gout sont nombreuses et l'identité artistique du long métrage frôle le néant. L'idée à creuser était de faire des 47 ronin un groupe de guerrier qui par sa simple évocation inspire le respect, la peur, le devoir et l'honneur. Une figure légendaire et impitoyable. De ce côté là les scénaristes font moins que le minimum acceptable.

Sympa de revoir Keanu Reeves, mais la paraisse de son interprétation et la transparence de son personnage font peine à voir. Ses camarades japonnais s'en sortent beaucoup mieux. Pavé de bonnes intentions, le film arrive à faire passer quelques bons moment. Mais c'est finalement la frustration qui l'emporte. Côté fantasy, il est indéniable que ce n'est clairement pas assumé vu son exploitation foireuse, c'était encore une fois là qu'il fallait s'attarder. Constat : un film aveugle qui ne sait jamais où aller, mais qui y va quand même.

Le mot de la fin : Un mariage raté entre l’élu de Matrix et les guerriers de Le dernier Samouraï.

Dernière modification par diez (03-04-2014 11:37)

gaeljet · 03-04-2014 12:02

C'est un projet mort né. Dés les premières secondes, le film se tire une balle dans les pieds et les genoux en sonnant faux au moindre dialogue. Vouloir rendre hommage à la culture japonaise et à ses guerriers en proposant un film 100% langue anglaise c'est anti-immersion. C'est quand certains acteurs japonnais s’essayent difficilement à la langue de James Bond qu'on constate les plus gros dégâts. Comment voyager et se sentir à l'aise si même les acteurs ne le sont pas...

pas un soucis pour moi perso

ça parle beaucoup pour en plus souvent se répéter : Honneur, vengeance, honneur, vengeance, ... Pour le peu de combats que propose le film, il n'y a rien de bien engageant et original. C'est assez plat.

oui c'est sur qu'il est moins tourné action (et fantaisie) que ce a quoi certains ont du s'attendre
apres oui c'est les themes de fond, donc ils reviennent/sont constants(honneur, vengeance)

Au final c'est très mal écrit, pas franchement beau à voir et encore moins divertissant. Les fautes de gout sont nombreuses et l'identité artistique du long métrage frôle le néant.

c'est surement sur cette partie là(dans l'ensemble) sur laquelle je suis le moins d'accord.
je ne trouve pas que ce film soit "pas beau" en gros, mais bon question de gout aussi(j'ai pas dit que je trouvais super esthétique, mais clairement pas "pas beau" non plus, il se rapprocherait plus du terme esthetique que du terme inesthetique a mes yeux)

je le trouve relativement divertissant(pas super intéressant, mais ça se laisse regarder lorsque comme moi on a aucune attente particulière).

L'idée à creuser était de faire des 47 ronin un groupe de guerrier qui par sa simple évocation inspire le respect, la peur, le devoir et l'honneur. Une figure légendaire et impitoyable. De ce côté là les scénaristes font moins que le minimum acceptable.
Sympa de revoir Keanu Reeves, mais la paraisse de son interprétation et la transparence de son personnage font peine à voir. Ses camarades japonnais s'en sortent beaucoup mieux

là sur la premiere phrase je suis tout a fait d'accord
en revanche, concernant la seconde phrase,je comprend pas..
c'est keanu qu'on voit le plus, qui se bat le plus et le mieux etc, je trouve pas qu'il soit pas/moins dans son personnage, peu combattif ,etc , au contraire meme
space...

Un mariage raté entre l’élu de Matrix et les guerriers de Le dernier Samouraï.

etrange rapprochements et tournure je trouve..
encore le dernier samourai on peut aisément comprendre , mais matrix
(oui y a des effets speciaux, mais comme dans bon nombre de blocks, oui y a des "combats", mais c'est uniquement ou pour ainsi dire à l'epée et non a mains nues/armes a feu, oui y a keanu reeves, mais comme dans bien d'autres films et puis meme si c'est ça uniquement je vois pas le rapport )

tu lui mettrais combien toi en gros, 4a5/10 je dirais?

Dernière modification par gaeljet (03-04-2014 12:06)

xIT · 03-04-2014 12:10

Soyons honnête, Keanu Reeves n'a jamais été et ne sera jamais un grand acteur.

diez · 03-04-2014 12:12

Ne pas être un grand acteur n’empêche pas d'avoir une certaine tenu ou présence dans un film. Dans 47 ronin, Keanu Reeves fait ce qu'il faisait dans Matrix, sauf que là c'est pas Matrix.

gael> Je dirai 4 se je devais mettre une note.

Dernière modification par diez (03-04-2014 12:13)

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#5581 31-03-2014 18:23

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