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La voie de l'ennemi
Film international (France, Algérie, US, Belgique) très intéressant qui a pour toile de fond l’Amérique profonde et thème principal la réinsertion dans la société après près de 20 ans de prison. C'est une histoire dur et touchante, mais également très ambigu. Du fait qu'on ne nous explique pas la raison du geste de Garnett, les sentiments sont partagé entre l'injustice, celle de la difficulté de revivre, de saisir une nouvelle chance ou les humiliation subit par un Shérif vengeur et amer. Mais également entre la justice sur homme ayant commis une faute impardonnable.
Dans cette aventure froide Forest Whitaker montre une fois de plus l’incroyable acteur qu'il est. Tout en nuance, ses montés des colère raisonnent tel un pet d’éléphant dans un container. Il y avait certainement plus poétique comme image, mais bon à l'image du petit con campé par Luiz Guzman, un peu d'humour fait du bien au milieu d'une ambiance particulièrement tendue. Brenda Blethyn n'y est pas non plus pour rien dans cette petite touche de fraîcheur qui laisse respirer le spectateur. Et quel plaisir de retrouver Harvey Keitel dans un rôle plus sérieux.
Rachid Bouchareb filme ici une sorte de western moderne avec ses paysages à perte de vu, ses personnages charismatiques et son ambiance crasseuse. Une belle réalisation tout en retenu qui sied à merveille aux idées narratives d'un réalisateur français qui ne fait pas tout comme tout le monde. L'audace d'aborder de tels sujets et l'ambition de le faire dans de telles proportions rendent La voie de l'ennemi très bon.
On ne va pas se mentir, c'est un peu le genre de film qu'il serait difficile de revoir plus tard. Cela n’enlève en rien à la force de son propos et à ses autres nombreuses qualités. Un beau film qui mérite toute votre attention cette semaine.
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Joe
On est a peut près dans le même ordre d'idées que La voie de l'ennemi. A savoir une histoire située dans l’Amérique profonde dans un style épurée et une ambiance assez lourde. A la différence c'est qu'ici les personnages sont parfois extrême, à tel point que cela parait exagéré dans certaines situations. Les incroyables envolées de folie de Wade Jones sont autant étonnantes que pathétiques (sans le sens du personnage).
Joe c'est avant tout l'histoire de deux hommes. L'un, adolescent, essai tant bien que mal de subvenir aux besoin de sa sœur et de sa mère pendant que son père alcoolique lui met des bâtons dans les roues. L'autre, Joe, est un personnage violent mais contenu qui va y voir comme une rédemption. Les deux vont nouer des liens qui constituent l'atout principal de ce récit. mais ce fil rouge est parasité par des pertes de rythme et une envie du réalisateur de montrer beaucoup de choses au risque de sortir brutalement de son histoire.
Après le papa inconscient de Kick-Ass, le policier déglingué de Bad Lieutenant et d'autres rôles intéressants, Nicolas Cage trouve ne nouveau un excellent rôle qui rappel qu'il est toujours un super bon comédien. Il est soutenu par Tye Sheridan et la spontanéité de sa composition accompagné également du terrifiant Gary Poulter au destin tragique alors que sa carrière ne faisait que commencer. https://fr.cinema.yahoo.com/blogs/holly … 57075.html
L'ensemble parait au final beaucoup trop caricatural malgré des scènes originales et assez barges. C'est probablement cette exagération qui rend le film de David Gordon Green autant captivant que déroutant. Certain y verront, et à juste titre, de gros similitudes avec des films comme Mud ou Grand Torino. un manque d'originalité qui se rattrape par une espèce d'aura hypnotique.
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Barbecue :
J'ai raté ma séance (oui je suis un boulet qui oublie son pass illimité a la maison ) a mon retour au ciné je me suis retrouvé avec barbecue comme plat principal improvisé et j'en ai encore des crampes d’estomac... Film d'un ennui profond, rassemblant soit de mauvais acteurs (Dubosc, Foresti ou Commandeur) soit des cachetonneurs pro (Lambert Wilson ou Sophie Duez dont on a oublié le dernier bon film tellement ca remonte a loin) Barbecue tente de nous rejouer le Cœur des hommes (Beurk déja a l'époque) plus de 10 ans après; Mais en plus d'avoir 3 trains de retard Eric Lavaine (on se demande comment il tourne encore vu le nombre de daubes qu'il a a son actif) se contente de nous proposer des têtes d'affiches sans leur insuffler une once de vie, une once de caractère... Tout cela est tartiné bêtement sur un scénario insignifiant (le énième come back des crises de la 40 aine ou de la 50 aine ca va un moment hein...) Non, j'ai beau chercher y a rien a sauver dans ce film qui ne mérite en aucun cas une telle exposition dans nos cinéma. Reste a souhaiter que les entrées soient a la hauteur du spectacle proposé. Hop Hop du balai !
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Membre du C.A.S (Comité Anti-Steelbook) "I wanted to rub the human face in its own vomit and force it to look in the mirror"
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Tu voulais voir quoi à la base ?
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Tu voulais voir quoi à la base ?
Last Days of Summer, j'irais sans doute le voir en fin de semaine prochaine
Membre du C.A.S (Comité Anti-Steelbook) "I wanted to rub the human face in its own vomit and force it to look in the mirror"
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Parait qu'il est excellent. Mon UGC lui fait également la tronche après Sabotage et De guerre lasse...
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La voie de l'ennemi
Rédemption, pardon, colère, frustration, foi... beaux sujets traités avec finesse et jusque dans des personnages loin d'êtres des caricatures manichéennes servis par un casting impeccable (décidément après Zulu, F. Whitaker réussi au cinéma fr). La région désertique et probablement le climat ajoute au rythme contemplatif voulu, ce qui jouera sur l'attente du spectateur (moins "zen" que son personnage principal) et qui en fait un peu la limite qui empêche le film d'être une énorme réussite. Mais le film infuse encore longtemps après un sentiment de réflexion qui est une marque de qualité supplémentaire.
@diez Et ton UGC fait l'impasse sur State of Grace aussi? Sinon cours y.
GREED is EVIL + AvoId
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States of quoi ? Pardon, mais je n'ai que 16 salles dans mon UGC.
Sans déconner 16 salles pour ne même pas diffuser certains films qui font sensation.
Si j'ai le droit à Le promeneur d'oiseau c'est parce qu'il est distribué par UGC... ça commence franchement à me gonfler toutes ces absences.
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States of quoi ? Pardon, mais je n'ai que 16 salles dans mon UGC.
Sans déconner 16 salles pour ne même pas diffuser certains films qui font sensation.Si j'ai le droit à Le promeneur d'oiseau c'est parce qu'il est distribué par UGC... ça commence franchement à me gonfler toutes ces absences.
C'est une des grandes raisons qui ont fait que j'ai stoppé ma carte il y a quelques années de cela, car fan de film de genre, l'ugc de lille ne les passait pas et faisait l'impasse sur certains films, comme quoi, cela n'a pas changé.
TV: Panasonic TX P50st60e / Lecteur Blu ray : PS3 160go / Ampli : YAMAHA
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The Amazing Spiderman : le destin d'un héros
Première chose, j'avais bien aimé le premier volet et pourtant je suis archi fan des 3 volets signés Sam Raimi, mais alors là, je sors du cinéma avec un sentiment de déception. Je vais parler par les choses qui fachent, à savoir une caractérisation et une écriture des personnages affreuses, que ce soit le Rhino ou Electro, j'avais l'impression durant les 20 premières minutes d'etre devant Batman et Robin, à l'exception notable d'Harry Osborn qui a droit à un traitement je trouve réussi, le reste est maladroit. A force de rajouter des enjeux, Marc Webb se tire une balle dans le pied, du coup, on passe d'une chose à une autre sans logique véritable, ça me fait encore plus peur pour l'avenir de la franchise, puisqu'on parle clairement des sinister six, déjà qu'avec 2-3 méchants ils ont du mal j'ose pas imaginer. Pour autant, tout n'est pas à jeter, la romance entre Peter et Gwen tient toujours la route et les scènes d'action sont plus maitrisés que dans le premier opus. Au final, un petit 6.5/10 en grande partie par son début calamiteux, après ça se tient mais sans plus.
TV: Panasonic TX P50st60e / Lecteur Blu ray : PS3 160go / Ampli : YAMAHA
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Joe
On est a peut près dans le même ordre d'idées que La voie de l'ennemi. A savoir une histoire située dans l’Amérique profonde dans un style épurée et une ambiance assez lourde. A la différence c'est qu'ici les personnages sont parfois extrême, à tel point que cela parait exagéré dans certaines situations. Les incroyables envolées de folie de Wade Jones sont autant étonnantes que pathétiques (sans le sens du personnage).
Joe c'est avant tout l'histoire de deux hommes. L'un, adolescent, essai tant bien que mal de subvenir aux besoin de sa sœur et de sa mère pendant que son père alcoolique lui met des bâtons dans les roues. L'autre, Joe, est un personnage violent mais contenu qui va y voir comme une rédemption. Les deux vont nouer des liens qui constituent l'atout principal de ce récit. mais ce fil rouge est parasité par des pertes de rythme et une envie du réalisateur de montrer beaucoup de choses au risque de sortir brutalement de son histoire.
Après le papa inconscient de Kick-Ass, le policier déglingué de Bad Lieutenant et d'autres rôles intéressants, Nicolas Cage trouve ne nouveau un excellent rôle qui rappel qu'il est toujours un super bon comédien. Il est soutenu par Tye Sheridan et la spontanéité de sa composition accompagné également du terrifiant Gary Poulter au destin tragique alors que sa carrière ne faisait que commencer. https://fr.cinema.yahoo.com/blogs/holly … 57075.html
L'ensemble parait au final beaucoup trop caricatural malgré des scènes originales et assez barges. C'est probablement cette exagération qui rend le film de David Gordon Green autant captivant que déroutant. Certain y verront, et à juste titre, de gros similitudes avec des films comme Mud ou Grand Torino. un manque d'originalité qui se rattrape par une espèce d'aura hypnotique.
Certain y verront, et à juste titre, de gros similitudes avec des films comme Mud ou Grand Torino.
Je rajouterais "les brasiers de la colère" pour cette introspections sur l'Amérique glauque et profonde que l'on nous sert à volonté ces derniers temps...
Dernière modification par Léonard _McCoy (11-05-2014 15:22)
Alba gu bràth!!!
For Eorlingas!!!
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J’avoue que ça en devient même assez gênant. Nan pas d'exploiter l’Amérique profonde, mais de le faire sur un ton toujours similaire. En cela des films comme Nebraska et Grand Torino se démarquent admirablement.
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The Amazing Spiderman : le destin d'un héros
Première chose, j'avais bien aimé le premier volet et pourtant je suis archi fan des 3 volets signés Sam Raimi, mais alors là, je sors du cinéma avec un sentiment de déception. Je vais parler par les choses qui fachent, à savoir une caractérisation et une écriture des personnages affreuses, que ce soit le Rhino ou Electro, j'avais l'impression durant les 20 premières minutes d'etre devant Batman et Robin, à l'exception notable d'Harry Osborn qui a droit à un traitement je trouve réussi, le reste est maladroit. A force de rajouter des enjeux, Marc Webb se tire une balle dans le pied, du coup, on passe d'une chose à une autre sans logique véritable, ça me fait encore plus peur pour l'avenir de la franchise, puisqu'on parle clairement des sinister six, déjà qu'avec 2-3 méchants ils ont du mal j'ose pas imaginer. Pour autant, tout n'est pas à jeter, la romance entre Peter et Gwen tient toujours la route et les scènes d'action sont plus maitrisés que dans le premier opus. Au final, un petit 6.5/10 en grande partie par son début calamiteux, après ça se tient mais sans plus.
Finalement le seul point qui a semble t'il combler tout le monde est la 3D ...
Matériel : VP Sony VPL HW40ES, Ecran Adeo Screen Plano 300cm , ampli Denon 6300H, Focal Aria 926 + Focal Aria SR900 + 4 Cabasse Eole pour le plafond . Caisson Velodyne Impact 12; TV Samsung UHD UE65RU8005
Collection : environ 800 blu ray dont 250 Steelbooks
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Je peux pas dire je ne l'ai pas vu dans ce format
TV: Panasonic TX P50st60e / Lecteur Blu ray : PS3 160go / Ampli : YAMAHA
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Pour le moment les résultats au box office US sont décevants pour cette suite, reste à voir si les chiffres dans le reste du monde seront supérieurs aux scores du premier, si ce n'est pas le cas, l'avenir de cette franchise semble compromis
3799 films/saisons en BD dont 334 BD 3D ; 281 DB ; 450 SB
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Ypasso, j'y crois pas une seconde, sony veut absolument garder dans son giron spiderman et ils ont déjà prévu dans leur planing un 3eme et 4eme opus ainsi qu'un film sur venom et un autre sur les sinister six qui seront intercalés entre le 3 et 4, donc je les vois mal lacher le morceau. T'inquiètes pas, il fera 800 millions au box office mondial mais pas vraiment plus.
TV: Panasonic TX P50st60e / Lecteur Blu ray : PS3 160go / Ampli : YAMAHA
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Prévoir des suites ça ne veut pas forcément dire qu'elles verront le jour, la chance qu'a Sony pour ce film est que le marché asiatique sembler aimer le personnage, mais si the amazing spider-man termine avec 200 millions au box office US, se sera une catastrophe, sachant que les originaux rapportaient environ 400 millions.
3799 films/saisons en BD dont 334 BD 3D ; 281 DB ; 450 SB
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C'est en effet la semie-fessée sur le territoire domestique. J'avais d'ailleurs bien apprécié l'article de BOM sur l'essoufflement du personnage là-bas...
♣ On s’appelle, on s'fait des Quenelles !.. ♣
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Au nom du fils
Tiraillé entre un esprit potache belge façon C'est arrivé... et un discours plus sérieux anti religieux (fondamentalisme ou déni de l'église face à la pédophilie) le film peine à joindre les 2 bouts (sujet en or pour le Mocky des années 70). Cela reste agréable à voir une fois comme dirais nos voisins Wallons.
GREED is EVIL + AvoId
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C'est en effet la semie-fessée sur le territoire domestique. J'avais d'ailleurs bien apprécié l'article de BOM sur l'essoufflement du personnage là-bas...
Oui, j'ai également lu cet article, j'attend les résultats du box office chinois, peut-être que TASM2 connaîtra le même succès là-bas que captain america le mois dernier
3799 films/saisons en BD dont 334 BD 3D ; 281 DB ; 450 SB
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