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Je ne sais plus si c'est la deuxième ou troisième fois que je le vois, mais je me tape toujours autant de barres en le regardant. Tout le potentiel comique de Sacha Baron Cohen explose ici, bien plus que dans Ali G, Borat ou The Dictator, qui sont pourtant des comédies très recommandables dans leur genre.
Les gags et répliques sont poussés à l'extrême, et pourtant la caricature de Cohen ne tombe jamais dans l'homophobie, bien au contraire. Comme dans Borat, il ne dépasse les bornes que pour faire rire et révéler l'intolérance profonde des Américains, tout en égratignant (le mot est faible) la course à la célébrité et la télé-réalité.
Non content de n'avoir peur de rien, Sacha Baron Cohen livre une performance qui peut manquer de "noblesse" aux yeux des culs serrés hollywoodiens, mais qui reste pour moi toute aussi impressionnante qu'un grand rôle dramatique. Silhouette, gestuelle, accent, improvisations, art du pince-sans-rire... tout y est.
Je n'irais pas jusqu'à dire que Brüno réussit tout ce qu'il tente, mais il faudrait être bien difficile pour ne pas se fendre la poire devant certaines scènes instantanément cultes.
8/10
Technique : 8/10. C'est propre avec un peu de grain, et une perte de qualité lors des passages en caméra cachée ou de nuit.
Bonus : 10/10. Un commentaire audio/vidéo drôle et intéressant, à voir absolument pour comprendre ce qu'a enduré l'équipe pour boucler le film. Plus une pelletée de scènes supplémentaires, et un menu blu-ray in Deutsch, danke schön. Difficile de demander plus pour ce genre de film.
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+1
401 blu ray dont 55 steelbook et 46 digibook au 19/11/2014
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Film génial pour deux choses, l'humour et l'excellent travail de dénonciation.
Par contre Borat est à mon sens bien plus moqueur et malhonnête que ce film.
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J'ai peu de souvenirs de Borat, je l'avais trouvé divertissant mais un peu décevant sur l'humour. Qu'est-ce que tu trouvais malhonnête ?
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J'ai oublié de dire que cela fait aussi quelques siècles sans l'avoir vu. Peu de souvenirs également, mais toujours cela en tête. A revoir peut-être.
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A vrai dire c'est un peu une constante avec ses films, on essaie toujours de discerner le vrai du faux. Mais après avoir regardé le commentaire sur le BD de Brüno, tu t'aperçois qu'il n'y a quasiment rien de chiqué dans le film, ils ont à chaque fois réussi à justifier la présence des caméras, et se sont retrouvés dans des situations très très limites (en Israël où Cohen a manqué de se faire lapider, à l'hôtel, à la base militaire...).
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