Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
Topic autodétruit le 20 novembre 2014 en protestation contre les lubies de BREF.
Dernière modification par Magyalmar (20-11-2014 14:04)
Hors ligne
On n'est pas passé loin de la pépite. Durant un peu plus d'une heure, Jay Lee imprime un style visuel bien trempé, assumé avec virtuosité, avec un gros talent pour mettre en place une atmosphère anxiogène (fantastique travail sur le son). Si la descente aux enfers du personnage principal est orchestrée avec une maestria proche de celle d'Aronofsky, il est dommage que le réalisateur opère une évolution un peu brutale et puérile dans les dernières minutes, avec une rupture de ton assez radicale qui ne laissera personne indifférent, dans le bon ou le mauvais sens.
Seul petit reproche à émettre pour ce film par ailleurs pétri de qualités étonnantes, à commencer par son héroïne fascinante interprétée par une Jade Dornfeld habitée (une grande actrice à suivre), et ce scénario qui sait se montrer malin avant le moment fatidique où il bascule dans une autre dimension. Belle performance aussi de la part d'Eddie Rouse avec un monologue culte comme on ne s'attend pas à en trouver dans ce genre de films.
Quoi qu'il en soit, le film ne plaira pas à tout le monde, mais c'est sans doute la variation la plus barrée d'Alice au pays des merveilles.
8/10
Technique : 7/10. Même s'il affiche souvent des images somptueuses, le BD souffre beaucoup dans les scènes les plus sombres. Excellentissime piste anglaise.
Bonus : 0/10. Rien sur le film si ce n'est un diaporama que personne n'ira regarder jusqu'au bout.
Hors ligne
Pour moi oui. C'est la première fois que je vois un Emylia, j'ai aussi The Woman qui dort sur mon étagère et qui m'intrigue.
Hors ligne
Pages : 1