Dernier Visionnage

kub57 · 10-06-2015 15:01

The agent
Sympathique film d'action coréen. Complexe avec ces multiples nationalités rivales à Berlin avec trahison, corruption, drames perso et d'une belle noirceur. Réalisation énergique avec bastons et gunfights. BD très bon.

kub57 · 12-06-2015 10:12

SOS fantômes
Que le film a mal vieillit. Une impression que les acteurs font leur show lamda, B. Murray en tête. Les fx aussi entre monstres en caoutchouc et rayons lumineux, plus de quoi être ébahi. Une séquence de possession quasi identique à L'exorciste nous démontre que l'impact d'une scène peut être ressentie de manière différente dés qu'elle est présenté dans un autre cadre. C'est bien peu.
Master 4k avec rehaussement des couleurs... Quelques scènes possèdent une colorimétrie assombrie, comme si la lampe du projo n'avait plus toute sa puissance ni que celle-ci soit uniforme, d'autres sont pimpantes Cette restauration n'est pas meilleure et même en deçà de celle du premier Indiana Jones.

Marathon man
Bon thriller qui joue souvent sur les nerfs. Je ne sais pas quelle est la part de fiction quand à la partie française de ce film avec un genre de plan vigipirate 1976 et ses manifestations antipollution mais cela donne un cachet aussi drôle qu'effrayant vu aujourd'hui (en gros mis à part les techno, rien n'a changé et la société semble être encore plus avoir abandonné un idéal)
L'image n'est pas au top, seul certains gros plans, comme souvent, curieux phénomène, s'en tirent bien.

yannickv · 12-06-2015 10:51

Pour SOS fantômes, j'ai aussi ce sentiment de show de Murray ou Dan Aykroyd mais c'est surtout avec Moranis que j'ai du mal.
Certains FX font mal aux yeux mais d'autres passent encore très bien.
Mes enfants adorent toujours (de 2 à 11 ans), perso je commence à m'en lasser après 10 visionnages ]:D

Pipin59 · 12-06-2015 10:54

J'ai eu du mal avec SOS Fantômes malheureusement le souvenir lointain est parfois trompeur

yannickv · 12-06-2015 11:32

Et encore, je ne te parle pas du 2 qui déjà à sa sortie était moisi ]:D

GregBond007 · 13-06-2015 11:09

Cette semaine, un thème que je voulais depuis longtemps : "Les classiques des adaptations des livres de Stephen King".

Carrie (1976)
Flippante, Sissy Spacek tient avec Carrie son rôle le plus emblématique, révélateur d'un cinéma plus libéré et bien moins formaté. L'horreur est davantage psychologique que visuellement explicite, l'extrême détresse de la pauvre fille ressortant parfaitement face à la cruauté de ses camarades et de sa s***** de bigote de mère. Tout est très ancré dans l'époque mais va terriblement bien au film, ne serait-ce que la bande originale et le sound design qui soulignent la narration et les humeurs. La mise en scène est également très intéressante, notamment dans la séquence de danse puis celle du massacre qui utilise le split screen à foison. Le génie de De Palma vient aussi de la transmission des sentiments entre Carrie et nous : on partage ses malheurs puis son bonheur qui dure et prend son temps à l'écran pour nous laisser accumuler un maximum de stress et de frustration qui exploseront subitement avec rage. Bourré de métaphores qui auraient tout de même gagné en impact si elles avaient été plus discrètes, on sent clairement la marque d'un grand classique.

Shining (1980)
Jack Nicholson a vraiment une tête de psychopathe avec son sourire sadique et ses cheveux rebelles... Shining est brillant, brillant comme ses acteurs et sa mise en scène même si l'évolution psychologique de Jack n'est pas des plus bien menées puisqu'il a l'air déjà bien barré avant l'emménagement à l'Overlook (ce qui n'est pas le cas dans le livre). La montée en puissance dans l'horreur est toutefois merveilleusement réalisée, parsemée de lourds moments d'angoisse vraiment mémorables. Le sentiment d'isolement est traduit à la perfection dans les images qui renvoient une atmosphère terriblement inquiétante et pesante, d'autant plus que les décors sont propres, bien rangés, droits et symétriques. Intérieurs comme extérieurs, ils sont magnifiques et toujours filmés très précisément avec une maîtrise admirable de l'espace, l'angle et la technique parlant d'eux-mêmes (salon, couloirs, labyrinthe, etc.). Bien que demeurent quelques points scénaristiques encore sombres dans le film de Kubrick, il nous sert ici un monument intemporel du cinéma, interprété et réalisé par des monuments du cinéma !

Christine (1983)
John Carpenter est vraiment un de mes dieux ! Roulant sur une jouissive bande originale, Christine est superbe, en tant que voiture comme en tant que film. L'ancrage dans le réel prend bien le temps de s'installer pour introduire tout le monde et mettre un point de départ sur l'évolution du personnage principal (belle interprétation de Keith Gordon) qui tournera vers l'extrême obsession (sexuelle) envers sa Plymouth Fury 1958 rouge automne. La personnification du bolide a vraiment bien été réalisée, se servant de la musique, du look, de la lumière et de la mise en scène en général, celle-ci nous offrant des moments d'anthologie de vengeance et de confrontation jusqu'au final métaphoriquement très explicite. On saluera d'ailleurs les effets spéciaux nécessaires aux reconstructions de Christine, complètement bluffants pour l'époque. La "King's atmosphear" est toujours bien présente mais l'horreur et l'angoisse ne font plus véritablement partie du tableau, seule la violence a un rôle prépondérant et s'exprimera aussi par des dialogues très... fleuris. Un must qui n'a pas pris une rayure.

Misery (1990)
Oscar amplement mérité pour Kathy Bates ! Misery met en scène un duo de choc savoureux dans un fabuleux huis-clos au scénario empli d'une tension stressante des deux côtés de l'écran. James Caan complètement impuissant face à la situation joue aussi parfaitement son rôle et trouvera moult astuces pour s'en sortir, en vain. L'intelligence pure contre la folie fanatique... Pour une fois, la menace est purement humaine car aucun élément fantastique ne fait partie du scénario, une des forces majeures du métrage. Mais l'horreur est plutôt bien là, une horreur psychologique liée à la séquestration, la dépendance, l'insécurité et la peur des atrocités que le bourreau est capable de nous faire subir. Musique, réalisation, montage, on reste sur du haut niveau comme Rob Reiner a l'habitude de nous faire. L'image qui nous restera sera plutôt un son... deux sons... Brrrrr !

Conclusion
Stephen King a vraiment le chic pour nous sortir des scénarios forts souvent adaptés au cinéma, avec réussite ou non. Cette sélection est composée de classiques reconnus et donc aucune déception, bien au contraire. J'avais déjà pu voir Shining il y a longtemps et ça fait vraiment plaisir de le redécouvrir avec un oeil plus entraîné. Le point commun entre tous ces métrages est un changement chez l'être humain, un évènement extérieur qui va déclencher/révéler une folie/schizophrénie chez des personnages plus ou moins déjà atteints psychologiquement. Le côté fantastique, quand il est présent, n'est alors qu'une sorte d'excuse pour voir jusqu'où l'Homme peut aller dans son horreur. Encore une bien belle semaine qui n'est que la première d'un grand auteur.

Dernière modification par GregBond007 (13-06-2015 11:11)

kub57 · 14-06-2015 10:15

G.I. Joe le réveil du cobra, G.I. Joe conspiration
Juste à prendre comme un spectacle bien bourrin, suffisamment jouissif pour ne pas rebuter devant tant de nawak.
Le 1 offre certains fx qui piquent les yeux, et une séquence parisienne 80% pragoise, décevant.
Le 2 relativement moins spectaculaire mais autrement plus lisible en terme d'action est rehaussé par la présence de The rock et celle de B. Willis. Suite pourtant directe du 1er, c'est pas l'abandon de personnages qui effraye la production. Curieusement cela passe sans trop de dégâts grâce au spectacle.
Deux très bons BD.

Dernière modification par kub57 (14-06-2015 11:08)

Pipin59 · 14-06-2015 10:54

Pas encore vu le second, a l'époque j'avais laissé tomber justement a cause du changement total d'acteurs

kub57 · 15-06-2015 09:13

Annabelle
Très fainéant. 4 effet relativement sympa jamais entretenus dans la narration. Et puis plus rien.
BD:TB

Wahaha · 15-06-2015 10:40

Tempête de boulettes géantes 2 :

Vu en VF. Déjà un mauvais point : les doubleurs ne sont plus tous les mêmes entre le 1 et le 2...
Le film passe le temps, mais c'est beaucoup moins efficace. Il faut attendre la dernière demi-heure pour rigoler un peu, ce qui rend la première (grosse) partie du film assez longue et plate.

kub57 · 16-06-2015 16:32

Pompéi
Moins pire que prévu, le spectacle est sympa, l'histoire minime, reste plaisante malgré des personnages caricaturaux pour ce pitch "gladiator on the volcano façon 2012 meet une romance genre titanic". Le meilleur c'est pour la toute fin, pour une fois logique (le reste hein...). Beau BD, dommage pour le mix M6 qui met en avant les dialogues et atténue les coups de poings et de sabres et de ce fait anémie les bastons.

Pipin59 · 16-06-2015 17:28

Ca se laisse regarder mais pas plus

kkalmaa · 16-06-2015 22:47

Revu Elysium .
Génial ce film .trop content d'avoir le steelbook et le digibook amazon

kub57 · 17-06-2015 09:47

L'hypnotiseur
Le classicisme d'Hallström n'empêche pas le film de ce montrer efficace de temps à autre. Le scénario ménage bonnes surprises et grosses ficelles dures à avaler. Ces dernières l'emportent. Dommage.
Le photographie comme sous gaze offre juste un BD très correct.

Philippe · 17-06-2015 23:17

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Runaway train
film avec vraie VF en DTS 2.0, pas de bonus, images peu mieux faire dans les passages de tempêtes
blu ray 7/10

kub57 · 18-06-2015 09:27

La légende d'Hercule
Réalisé vraisemblablement avec la version logicielle gratuite utilisé sur 300 dont il reprend les tocs sans l'étique ce film mou du scénario, de la violence, du casting, de la 3D, de certains fx... se regarde avec guerre plus d'intérêt qu'un péplum italien des 60's, la poilade en moins.
BD TB, le son n'est pas anémié comme pour celui de Pompéi.

GregBond007 · 19-06-2015 10:04

Après une semaine lourde en ambiance, on repasse dans la légèreté... du moins c'est ce que je croyais.
Semaine 16 : "Quand amour et musique se mêlent"

High Fidelity (2000)
En brisant dès la première seconde le quatrième mur, High Fidelity casse la barrière de l'écran et nous rapproche de John Cusack qui nous livre ses états d'âme et nous invite à participer à sa vie. Dure vie d'ailleurs puisqu'il enchaîne les déceptions et se livre à un bilan existentiel à travers de nombreux "top" auxquels on pourrait tous réfléchir. L'adaptation du livre de Nick Hornby est réalisée très intelligemment, avec beaucoup de sincérité pour mettre en scène la réalité, un mec normal, un peu loser tout de même, avec des interrogations logiques et les remises en question qui en découlent. Dotée d'excellents dialogues, d'un personnage principal travaillé et d'une bande originale fabuleuse structurant scénario et sentiments, cette "tranche de vie" se révèle drôle et amère sans jamais verser dans la comédie à l'eau de rose faisant ainsi toute son originalité. Stephen Frears nous offre là un film à part modelé grâce à sa patte bien marquée.

Le Come Back (2007)
Après avoir réuni sa protégée Sandra Bullock et Hugh Grant dans L'Amour Sans Préavis, Marc Lawrence continuera de travailler avec le second pour Le Come Back. Et c'est un pur bonheur que de voir évoluer le charmant anglais aux côtés de la non moins superbe Drew Barrymore – que j'adore – qui insuffle toute sa fraicheur et son adorabilité au personnage. Le couple fonctionne parfaitement à l'écran, de même que l'aspect musical qui apporte consistance et romantisme à une histoire des plus banales, vue et revue avec toutes les ficelles et la structure inhérentes au genre. Mais peu importe : c'est beau, c'est drôle, c'est entraînant, le has been et la "plant girl" donnent le sourire et c'est tout ce que l'on attend du film qui trône à un très bon niveau, le mérite en revenant évidemment à son duo... dans tous les sens du terme. ENCORE !

Alabama Monroe (2012)
Quelle droite dans la gueule Alabama Monroe nous envoie ! Malgré un fond somme toute assez classique, c'est la forme qui prime ici. Sous une apparente fragilité autant visuelle qu'émotionnelle se dévoile une incroyable puissance qui n'aura de cesse d'enchaîner les coups pour nous mettre à terre. Pour ce faire, l'alternance régulière et permanente des émotions est la pièce maîtresse construite à partir d'un habile montage mélangeant la chronologie. Entre le bonheur ressenti au début de l'histoire d'Elise et Didier puis le malheur qui s'abat sur le couple, les séquences de musique bluegrass (sous-genre de la country) seront le lien au-delà du temps, des interludes joyeusement mélancoliques faisant office de soupapes pour les personnages comme les spectateurs avant qu'un concert ne fasse véritablement tout exploser. La photographie est sublime, authentique piquée d'une pointe d'onirisme, les deux aspects nous touchant dans une douce harmonie soulignée par une bande originale qui atteint les sommets. Opposés dans leurs croyances et leur manière de faire face, les comédiens offrent des interprétations d'une bouleversante justesse jusqu'au final qui résumera le film de la plus belle des manières. Si l'on peut lui reprocher une seule chose, ce serait une maladresse dans certaines approches, mais objectivement rien d'autre...

New York Melody (2014)
Evoluant sur une portée d'un équilibre très accordé, New York Melody est une douce brise lovante qui nous retient dans son œil pour ne plus jamais nous lâcher les sens. Par une mise en scène pleine de superbes plans caméra mettant en valeur New York et les personnages, John Carney nous propose une balade pure et angélique composant peu à peu la partition d'une ballade empreinte d'une apaisante délicatesse et d'une légèreté aérienne. L'alchimie formée par le formidable duo Keira Knighley/Mark Ruffalo inonde l'écran de sa magie, aussi touchante qu'attachante, l'adorable complicité découlante attirant tout sur son passage. Leur collaboration musicale, à laquelle on aurait apprécié moins d'ellipses, nous berce de ses délicieux morceaux soulevés par l'enchanteur brin de voix de la comédienne qui joue son rôle avec une pudeur l'auréolant d'une vibrante vulnérabilité autant que de confiance. Sous ses faux airs de comédie romantique, le film confesse surtout son amour inconditionnel pour la musique dans son sens le plus noble, le plus simple, le plus enivrant, à l'image de ses comédiens justes jusqu'à la dernière note d'une orchestration originale dont la bande son restera gravée dans les sillons de nos mémoires. <3

Conclusion
Que j'aime la musique ..! Cette semaine a été un véritable délice avec des films finalement tous très différents : High Fidelity fait figure de délirante introspection dans un cap de la vie, Le Come Back symbolise une simple comédie romantique, Alabama Monroe frappe par son côté dramatique, visuel et humain, et New York Melody nous emmène dans une certaine légèreté qui fait vraiment un bien fou. Les deux derniers ont été des claques, assez opposées d'ailleurs, qui me feront sûrement des effets encore bien longtemps à chaque note des bandes originales. Je ne pourrai m'empêcher de penser à Elise et Didier dès que j'entendrai de la country, et Keira qui avait déjà une belle place dans mon cœur monte encore après avoir poussé la chansonnette. Que j'aime le cinéma !!! ♥

Pipin59 · 19-06-2015 12:49

Alabama Monroe m'a également mis une belle claque, quel film !

kub57 · 19-06-2015 14:32

Le clan des siciliens
On a beau y faire atterrir un avion sur une autoroute (passons les fx), scénario et réalisation sont sobres et exemplaires. Capitaux us mais fabrication fr. Brillant, comment faire aussi bien ? Merci Mr. Verneuil, chapeau.
2-3 rayures en tout, pas d'un éclat top BD mais un look vintage et argentique seyant. Mais pourquoi le générique de début (+ un plan entre deux autres) entre 4 bandes noires ?

Wahaha · 19-06-2015 15:15

Mise à prix 2
Rien n'est à garder. C'est mal joué, mal réalisé, et les dialogues sont désespérants. J'ai perdu mon temps, vraiment. Pourtant j'avais bien aimé le premier, même si ce n'était pas un chef d'oeuvre. Mais là...

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