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Je me suis sans doute mal exprimé. J'ai compris la trame grosso modo qui m'a bien plu et l'atmosphère est prenante mais je trouve frustrant le fait que le réalisateur fasse exprès de nous perdre comme tu le dis pour nous rattraper uniquement partiellement du moins dans mon cas. J'ai besoin d'explications logiques surtout dans un film policier ou alors on tombe dans le fantastique, un genre que j'apprécie mais que je prends comme tel. A quelques exceptions près (pour ajouter de la complexité aux personnages), j'ai horreur des portes ouvertes non refermées. C'est pourquoi je ne suis pas trop "séries" en général mais c'est un autre sujet. Le plus rageant dans ce film, c'est que toutes les réponses sont je pense fournies mais je n'ai pas le courage d'aller les chercher dans leur entiereté. C'est pourquoi il me reste des zones d'ombre.
Collection familiale de BR, DVD, Enregistrements http://filmenfr.free.fr avec mes liens bonus par film et personnalité
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Les Criminels - Joseph Losey (1960)
Comme expliqué dans la préface de Jean-Baptiste Thoret, c'est plus un film de gangster que de braquage et c'est un peu ce qui m'a perdu. Il est composé de 4 parties bien distinctes mais avec trop d'ellipses pour bien les traiter. Les deux parties en prisons n'en font pas vraiment un film de prison (Le trou de Becker est infiniment mieux sur le sujet), le braquage n'est finalement que mentionné donc sans intérêt et tout ce qui gravite autour est également survolé. Enfin la dernière partie est également trop courte.
Au final l'ambiance est sympa, c'est bien joué, mais je n'en garderai pas un grand souvenir. J'espère que le deuxième film de ce coffret Make my day me conviendra davantage.
Le monde de Barney - Richard J. Lewis (2010)
Très beau film sur l'amour qui nous présente un homme marié deux fois (par obligation la première fois puis sur les conseil de son entourage la deuxième) avant de tomber réellement amoureux d'une autre femme.
Le tout oscille en permanence entre l'humour, notamment avec le personnage du père joué par Dustin Hoffman, et l'émotion avec un très bon équilibre entre les deux, même si bien sûr la balance finira par pencher d'un côté.
Les misérables - Claude Lelouch (1995)
Je m'attendais à une retranscription pure et dure du roman de Victor Hugo au début du 20e siècle, le début m'a donc un peu perturbé. C'est à la fois proche et éloigné avec beaucoup d'incohérences. Et tout à coup la mise en abîme vient tout changer. Le personnage principal entend parler des Misérables et fait le rapprochement avec sa propre vie. On comprend donc qu'il est logique d'avoir des écarts et l'histoire gagne en puissance en entrant dans la seconde guerre mondiale. On a à la fois la puissance émotionnelle de cette période avec celle du roman d'Hugo.
Alors certes, certains second rôles ne sont pas fous (Jean Marais, Clémentin Célarié) mais d'autres sont bienvenus (Darry Cowl, le couple Philippe Léotard/Annie Girardot).
Au final, c'est une très bonne surprise. J'avais acheté le coffret blu-ray pour Un homme qui me plait et ne pensait pas regarder cette version des Misérables. Mais le fait d'avoir vu il y a 2 jours la version de 1958 m'a poussé à regarder celle-ci et je ne regrette pas du tout.
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Les Criminels - Joseph Losey (1960)
Comme expliqué dans la préface de Jean-Baptiste Thoret, c'est plus un film de gangster que de braquage et c'est un peu ce qui m'a perdu. Il est composé de 4 parties bien distinctes mais avec trop d'ellipses pour bien les traiter. Les deux parties en prisons n'en font pas vraiment un film de prison (Le trou de Becker est infiniment mieux sur le sujet), le braquage n'est finalement que mentionné donc sans intérêt et tout ce qui gravite autour est également survolé. Enfin la dernière partie est également trop courte.
Au final l'ambiance est sympa, c'est bien joué, mais je n'en garderai pas un grand souvenir.
Vu à la télévision anglaise en 2017 et avais trouvé le traitement et l'histoire trop convenus. Il reste Stanley Baker, acteur avec beaucoup de prestance selon moi. C'était vraiment une star au Royaume-Uni. C'est pourquoi il est généralement bien en évidence sur toutes les affiches. Parfois je chosis des BD principalement pour lui du genre Yesterday's Enemy (avec ST anglais seulement) mais je dois reconnaitre que certains de ces films sont très moyens comme celui-ci. Je te conseille surtout Hell Drivers (Train d'enfer) mais malheureusement pas disponible en France.
J'espère que le deuxième film de ce coffret Make my day me conviendra davantage.
Concernant la collection Make my day, je trouve que la liste comprend des films "universels" (qui devraient plaire à la plupart), d'autres plus singuliers destinés aux fans d'un genre précis et enfin certains carrément de seconde ou troisième zone mais cette opinion et ce vocabulaire n'engagent que moi. Je ne veux pas revenir sur les débats des prix et de la pré-selection mais je ne peux pas m'empécher de mentionner ces aspects. Et dans mon cas personnel, il est vrai que mon degré d'exigence sur la qualité du film (et secondairement de sa restauration) augmente avec le prix du disque.
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Je me suis sans doute mal exprimé. J'ai compris la trame grosso modo qui m'a bien plu et l'atmosphère est prenante mais je trouve frustrant le fait que le réalisateur fasse exprès de nous perdre comme tu le dis pour nous rattraper uniquement partiellement du moins dans mon cas. J'ai besoin d'explications logiques surtout dans un film policier ou alors on tombe dans le fantastique, un genre que j'apprécie mais que je prends comme tel. A quelques exceptions près (pour ajouter de la complexité aux personnages), j'ai horreur des portes ouvertes non refermées. C'est pourquoi je ne suis pas trop "séries" en général mais c'est un autre sujet. Le plus rageant dans ce film, c'est que toutes les réponses sont je pense fournies mais je n'ai pas le courage d'aller les chercher dans leur entiereté. C'est pourquoi il me reste des zones d'ombre.
Je comprends mieux !
Mais ce coté ésotérique qui t'a un peu laissé sur le coté, est totalement voulu par le réal.
Matériel : VP Sony VPL HW40ES, Ecran Adeo Screen Plano 300cm , ampli Denon 6300H, Focal Aria 926 + Focal Aria SR900 + 4 Cabasse Eole pour le plafond . Caisson Velodyne Impact 12; TV Samsung UHD UE65RU8005
Collection : environ 800 blu ray dont 250 Steelbooks
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Concernant la collection Make my day, je trouve que la liste comprend des films "universels" (qui devraient plaire à la plupart), d'autres plus singuliers destinés aux fans d'un genre précis et enfin certains carrément de seconde ou troisième zone mais cette opinion et ce vocabulaire n'engagent que moi. Je ne veux pas revenir sur les débats des prix et de la pré-selection mais je ne peux pas m'empécher de mentionner ces aspects. Et dans mon cas personnel, il est vrai que mon degré d'exigence sur la qualité du film (et secondairement de sa restauration) augmente avec le prix du disque.
Je suis d'accord qu'il y a de tout dans cette collection et d'ailleurs je n'achète pas tous les titres car certains ne m'attirent pas du tout.
Pour celui-ci, j'avais décidé de tenter en sachant que ce n'était pas gagné pour moi car c'est une période du cinéma dans laquelle j'ai plus de mal à rentrer. Généralement les films des années 50/60 me parlent en premier par leur casting et là je ne connaissais personne, ce qui n'aide pas.
Stanley Baker était en effet très bon, mais il ne m'a pas suffit.
Pour en revenir à la collection elle-même, elle présente selon moi l'avantage de mettre en lumière certains titres auxquels je n'aurais jamais prêté attention s'ils n'étaient pas sorti dans une collection que je "suis". Bien sûr il y a les classiques universels comme Monsieur Klein ou Le trou. Mais j'ai par exemple adoré Silver bears, Road games ou encore The black marble voire les Chiens ou Canicule dont je n'avais jamais entendu parler avant qu'ils apparaissent dans la collection.
C'est un peu la même chose avec les Coin de Mire. C'est certes un budget, mais j'ai fait tant de belles découvertes.
Concernant le degré d'exigence, j'ai la chance de ne pas avoir le même. Cela dit, je peux le comprendre pour la restauration (dans un sens je l'ai puisque je ne vais pas passer de blu-ray à 4K si j'estime que le gain est négligeable). Par contre pour le film en lui-même, peu importe que je l'ai payé 3 EUR ou 80 EUR. A mon sens, autant le budget peut avoir un impact sur la restauration, autant sur l'achat d'un film (je parle en support physique et pas de la création du film), c'est purement une question de positionnement marketing ou d'offre et de demande, notamment pour le marché de l'occasion ou pour les films édités en un faible nombre d'exemplaires car peu porteurs pour le grand public.
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Les misérables - Claude Lelouch (1995)
Je m'attendais à une retranscription pure et dure du roman de Victor Hugo au début du 20e siècle, le début m'a donc un peu perturbé. C'est à la fois proche et éloigné avec beaucoup d'incohérences. Et tout à coup la mise en abîme vient tout changer. Le personnage principal entend parler des Misérables et fait le rapprochement avec sa propre vie. On comprend donc qu'il est logique d'avoir des écarts et l'histoire gagne en puissance en entrant dans la seconde guerre mondiale. On a à la fois la puissance émotionnelle de cette période avec celle du roman d'Hugo.
Alors certes, certains second rôles ne sont pas fous (Jean Marais, Clémentin Célarié) mais d'autres sont bienvenus (Darry Cowl, le couple Philippe Léotard/Annie Girardot).
Au final, c'est une très bonne surprise. J'avais acheté le coffret blu-ray pour Un homme qui me plait et ne pensait pas regarder cette version des Misérables. Mais le fait d'avoir vu il y a 2 jours la version de 1958 m'a poussé à regarder celle-ci et je ne regrette pas du tout.
Ah enfin quelqu'un qui regarde et aime Lelouch sur ce forum... je me sens moins seul...
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pingouinal a écrit :Les misérables - Claude Lelouch (1995)
Ah enfin quelqu'un qui regarde et aime Lelouch sur ce forum... je me sens moins seul...
Attention, je ne suis clairement pas un expert de Lelouch et je n'ai par exemple pas aimé Un plus une. Et je sais que je risque de ne jamais voir Un homme et une femme malgré son casting car la chanson titre m'insupporte.
Mais il est vrai que j'ai beaucoup aimé Les misérables et aussi L'aventure c'est l'aventure, La bonne année ou Attention bandits.
Il faut aussi que je me refasse Robert et Robert et Itinéraire d'un enfant gâté pour lesquels mon souvenir est quasi inexistant. Et que j'attaque un peu le reste de la filmographie. Il y a notamment Un homme qui me plait dans le coffret des Misérables, il est donc prévu dans les prochains mois.
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Aur revoir les enfants,
sur la persécution des juifs sous la deuxième guerre mondiale. Il offre au moins deux similarités avec le film Le train de Pierre Granier-Deferre. Tout d'abord le contexte historique et ensuite le traitement cinématographique. En effet, les deux se focalisent sur des fins pour ne pas dire les toutes dernière minutes ou le plan final qui se doivent de marquer le spectateur. Paris gagnés de ce point de vue dans les deux cas car elles demeureront incrustées dans notre mémoire. Cependant, en essayant d'être objectif, je dois dire que le reste n'est pas des plus passionnants en raison d'une certaine lenteur et longueur. En ce sens, le film de Louis Malle s'avère plus achevé car plus fourni et plus sobre. Il réussit en outre le tour de force de faire jouer de façon naturelle un groupe d'enfants. Ce que j'ai rarement trouvé au cinéma. Un bonus recueillant différentes anecdotes sur le tournage et exposant la réalité des faits par une historienne.
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Une équipe hors du commun - Penny Marshall (1992)
Un film de sport plutôt axé comédie. Même s'il part de faits réels, le scénario est des plus classique avec un coach alcoolique obligé d'entrainer une équipe dont il ne veut pas. Comme en plus cela traite du baseball, on se rapproche grandement de Bad news bears avec Walter Matthau. La principale différence étant qu'ici ce n'est pas une équipe de jeunes, mais de femmes.
Le contexte historique est cependant bien traité avec la seconde guerre mondiale en toile de fond (qui nous explique pourquoi la ligue féminine a été créée) et quelques passages à l'intensité dramatique plus poussée.
L'humour est très présent grâce au casting féminin notamment, mais surtout grâce à la présence de Tom Hanks en coach blasé.
Le tout se suit donc très agréablement avec une musique de Hans Zimmer qui ajoute encore un peu de peps à l'ensemble.
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laures2000 a écrit :Ah enfin quelqu'un qui regarde et aime Lelouch sur ce forum... je me sens moins seul...
Attention, je ne suis clairement pas un expert de Lelouch et je n'ai par exemple pas aimé Un plus une. Et je sais que je risque de ne jamais voir Un homme et une femme malgré son casting car la chanson titre m'insupporte.
Mais il est vrai que j'ai beaucoup aimé Les misérables et aussi L'aventure c'est l'aventure, La bonne année ou Attention bandits.
Il faut aussi que je me refasse Robert et Robert et Itinéraire d'un enfant gâté pour lesquels mon souvenir est quasi inexistant. Et que j'attaque un peu le reste de la filmographie. Il y a notamment Un homme qui me plait dans le coffret des Misérables, il est donc prévu dans les prochains mois.
Je sais pas vraiment expliquer pourquoi j'aime tant le style Lelouch. je trouve qu'il met souvent en valeur les acteurs (y compris ceux que j'aime moins ou pas)
D'ailleurs certains Lelouch sont plus lelouchiens que d'autres (si j'ose dire...). Un certain style qui en énerve certains...
En tout cas même dans ses films mineurs ou ratés il y a quelque chose que j’apprécie...
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Bon film, j'aime beaucoup aussi cette comédie. Très peu connue malheureusement.
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Les misérables, version "Jean Gabin", il y a longtemps que ne l'ai pas vu. La version de Lino Ventura est très bonne. J'aime beaucoup cette version, Lino est parfait dans ce rôle.
J'ai regarder il y a pas longtemps la version américaine avec Liam Neeson dans le rôle de "Jean Valjean" et Uma Thurman dans le rôle de "Fantine". C'est version est sympa, très loin de nos versions Françaises mais elle vaut également le détour.
En ce moment, elle est dans certain "Noz" à 2,99 €.
Concernant celle de Claude Lelouch, c'est une autre retranscription du roman mais très bien réalisée.
Et puis Jean-Paul Belmondo est excellent. Mais il est vrai que cela peu en rebuter certain.
Quand il y a plusieurs version d'un livre au cinéma, j'aime comparer les différentes interprétations des personnages. Après je fais mon petit casting idéal. Je l'ai fais notamment avec les trois versions de Carrie.
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Claude Lelouch à son propre style, on aime ou aime pas. Personnellement, je trouve que c'est un bon réalisateur.
"L'aventure c'est l'aventure", c'est une petite pépite de comédie pour moi. J'adore, un de mes films Français favoris.
Concernant le style des "misérables", on retrouve le même style de narration dans le film "Edith et Marcel" avec 2 histoires d'amour dans ce long-métrage, celle d'Edith Piaf et d'une autre personne qui lui ressemble. J'aime beaucoup aussi ce film mais c'est autre chose que "La môme".
"Itinéraire d'un enfant gâté" et "La bonne année" son très bon également.
Je ne sais pas pourquoi, mais celui ou j'ai pris une claque dans la gueule c'est "La belle histoire".
Une petite pépite pour moi. (3h30 de film quand même).
Pour "Un homme et une femme", tu rate quelque chose pingouinal, c'est un très beau Lelouch.
Dernière modification par Cédric 1162 (21-07-2023 19:59)
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Aur revoir les enfants,
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sur la persécution des juifs sous la deuxième guerre mondiale. Il offre au moins deux similarités avec le film Le train de Pierre Granier-Deferre. Tout d'abord le contexte historique et ensuite le traitement cinématographique. En effet, les deux se focalisent sur des fins pour ne pas dire les toutes dernière minutes ou le plan final qui se doivent de marquer le spectateur. Paris gagnés de ce point de vue dans les deux cas car elles demeureront incrustées dans notre mémoire. Cependant, en essayant d'être objectif, je dois dire que le reste n'est pas des plus passionnants en raison d'une certaine lenteur et longueur. En ce sens, le film de Louis Malle s'avère plus achevé car plus fourni et plus sobre. Il réussit en outre le tour de force de faire jouer de façon naturelle un groupe d'enfants. Ce que j'ai rarement trouvé au cinéma. Un bonus recueillant différentes anecdotes sur le tournage et exposant la réalité des faits par une historienne.
Vu au collège à l'époque. J'ai souvent hésité à l'acheter, merci pour le retour.
Éternel insatisfait.
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Lee Rock (parties I & II) - Lawrence Ah Mon (1991)
Fresque policière s'étalant sur une vingtaine d'année. On y suit Andy Lau qui entre dans la police de Hong Kong gangrénée par la corruption à laquelle il commence par résister à la manière d'un Thierry Lhermitte dans les Ripoux. Mais comme ce dernier, c'est l'amour d'une femme qui va le faire plonger. La comparaison s'arrête cependant là car on n'est pas du tout sur une comédie.
Le premier film est à mon sens un peu trop long et s'attarde sur les relations entre les différents gangs de la ville. Mais il a le mérite de poser les bases pour le deuxième qui accélère le rythme, parle beaucoup plus de la guerre des polices avec notamment le décalage culturel entre Hong Kong et le Royaume-Uni. Beaucoup plus d'action et d'émotion dans cette suite.
Ce n'est pas mon policier hong kongais préféré, mais il est tout de même agréable et très intéressant d'un point de vue de l'histoire politique de la ville et même de ses moeurs (on y apprend notamment que la polygamie y était encore présente).
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Pour "Un homme et une femme", tu rate quelque chose pingouinal, c'est un très beau Lelouch.
J'y viendrai peut-être quand j'aurai rattrapé mon retard de visionnages, mais c'est délicat pour moi, comme pour voir un film dans lequel joue un acteur que je n'aime pas du tout.
Et pour répondre à tes deux autres post :
Un équipe hors du commun est en effet peu connu malgré son casting. J'avoue que pour ma part, j'ai découvert son existence grâce à la sortie du blu-ray. Et je ne regrette pas.
Moi aussi j'aime bien voir les différentes adaptations d'un même livre (si l'histoire m'a plu bien sûr). J'ai d'ailleurs prévu quand sortira en UHD la deuxième partie des trois mousquetaires de 2023 de regarder 4 ou 5 adaptations différentes de manière rapprochée pour tenter une petite analyse comparative. Bien sûr ce n'est jamais exhaustif et ma comparaison vaut ce qu'elle vaut, mais je trouve l'exercice intéressant.
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JSA (Joint Security Area)
du même réalisateur que No decision to leave, Park Chan-wook, mais plus abordable selon moi en première instance. Je conseille d'ailleurs de commencer par JSA afin de se familiariser avec quelques recettes communes. Les deux procèdent en effet à une reconstitution des évenements façon puzzle. Le défi est que celle-ci s'opère en plusieurs dimensions. J'en ai distingué au moins trois: spatiale, temporelle et réalisme. Spatiale, car l'action est progressivement expliquée en élargissant le cadre des situations. L'aspect le plus facile à suivre pour moi. Temporelle, car les faits sont datés. Et de ce point de vue, je dois admettre que si j'ai bien retenu le mois de l'incident central, la chronologie exacte de certains à-côtés m'a sans doute échappé. Ici ce n'est pas trop grave car je pense que la logique permet de compenser une absence relative de mémoire. Réalisme car l'auteur le reconnait (dans le bonus), il mélange vérité et mensonge. C'est manifeste dans une ou deux scènes et je dirais que le ratio est ici de 90/10 mais j'en viens à me demander si je ne me suis pas trompê dans mon interprétation. Je reverrai donc probablement ce film en raison de sa construction habile et de son intelligence si on peut utiliser un tel terme. Quitte à faire pause de temps à autres ne serait-ce que pour noter les dates. Je commence également à m'habituer à la technique de champ-contrechamp et au changement de focus. Une expérience enrichissante en plus d'un film tout simplement prenant.
Dernière modification par Manu1544 (22-07-2023 11:23)
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Très bon film en effet. Pour moi il est dans le trio de tête du réalisateur entre Sympathy for mister vengeance que je place tout en haut et Old boy.
Il est vrai que le réalisateur aime alterner les temporalités, c'est d'ailleurs le cas régulièrement dans sa trilogie de la vengeance.
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Je n'ai vu qu'Old Boy mais sentiment partagé sur ce film.
Dernière modification par Manu1544 (22-07-2023 12:53)
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Mud
Deux garçons de 14 ans vivant dans une petite ville de l'Arkansas. Lors d'une balade en bateau, il tombe sur Mud (Matthew McConaughey), une homme qui semble se cacher des humains.
Énorme qualité d'écriture. Les 2 ados sont incroyables dans leur rôle, un rêveur qui croit en l'amour et un débrouillard qui ne fait confiance à personne. Ça parle principalement d'amour vu à travers les yeux d'un ado, des difficultés de couple, de la difficulté d'élever un enfant, de violence...
Le cadre est excellent, la photo est brute mais pas dénuée de charme. La musique est peu présente mais colle bien.
L'intrigue est bien amenée. Reese Witherspoon et Sam Shepard ont des rôles secondaires.
J'ai été conquis dès les premiers minutes du film. J'avais apprécié Midnight special et là j'ai adoré Mud. Très beau travail de Jeff Nichols, il me tarde de voir Take shelter.
Un de mes coups de cœur dans ce que j'aurai vu cette année.
Sous titres uniquement en français (beurk), la VO est bonne, votre caisson de basse va pouvoir se reposer avec ce film. Making of où l'on voit des bribes de scènes coupées (j'aurais aimé les avoir en bonus) et bande annonce pour les extras.
Éternel insatisfait.
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