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Les accusés
Film de procès très efficace comme savaient le faire les américains (on en voit moins maintenant ?) dans les années 80-90. Les deux actrices sont excellentes, et le sujet malheureusement toujours d'actualité et poignant.
Merci pour ton retour, j'ai toujours hésité à le prendre (il faut dire que je ne suis jamais allé plus loin que la jaquette donc je ne savais pas de quoi cela parlait). Je vais l'ajouter à ma liste et l'achèterai à l'occasion.
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Les accusés
Film de procès très efficace comme savaient le faire les américains (on en voit moins maintenant ?) dans les années 80-90. Les deux actrices sont excellentes, et le sujet malheureusement toujours d'actualité et poignant.
Aucun bonus sur le blu-ray à part la bande-annonce.
Je ne peux qu'adhérer. La performance de Jodie Foster en particulier est remarquable. J'ai le disque allemand mais pas plus de bonus. C'est le genre de BD Universal strictement identique (à part la jaquette) entre France, Allemagne et Angleterre.
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La ruse
Le sujet aurait pu faire un film bien plus prenant, avec cette histoire de désinformation militaire pendant la seconde guerre mondiale. Le problème c'est qu'on sait quand même pour la plupart comment ça se finit, donc le suspense ne fonctionne pas des masses. Et le scénario s'attarde un peu trop sur les histoires personnelles et sentimentales des personnages dont on se fiche un peu car on n'est pas là pour ça. Au niveau de la réalisation, on sent que le budget n'est pas fou, et la reconstitution du Londres de 1943 peu crédible. Tout ça est un peu mou malheureusement, et fait plutôt téléfilm. Restent quelques clins d'oeil à la naissance de James Bond que les amateurs apprécieront.
Vu ce matin, j'ai bien aimé mais effectivement, ça manque un peu de tension. D'ailleurs le début est sympa mais part limite sur le ton de la comédie.
Comme tu dis on connait à priori la fin donc c'est délicat de mettre du suspens. Peut-être que le film aurait moins du se prendre au sérieux sur la deuxième partie et se concentrer plus en détails sur le plan, comme un film de braquage ou d'évasion.
Malgré tout, l'histoire est intéressante et assez méconnue.
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Apparemment il existe un autre film de 1956 qui raconte la même histoire : L'homme qui n'a jamais existé. Peut-être est-il mieux exécuté. Mais le film n'existe pas en blu-ray malheureusement.
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The divide
Une guerre nucléaire, 8 personnes coincés dans un sous sol. Et paf, ça fait des chocapic.
Noir, violent et déjanté. Ça se regarde. L'image est sombre et le grain est parfois très présent.
Sous-titres fr imposés en VO.
Venise n'est pas en Italie.
Un ado décide de rejoindre une copine de classe à Venise où elle donne un concert. L'ado embarque ses parents (Poelvoorde et Bonneton) très atypique.
Comédie agréable.
Je déplore la famille qui roule avec des fausses plaques d'immatriculation, l'alcool servi à un mineur et la toute fin du film qui n'en est pas une. A voir une fois, Poelvoorde est très en forme dans ce rôle.
Éternel insatisfait.
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Shiko funjatta (Sumo do, sumo don't) - Masayuki Suo (1992)
Très bon film de sport.
Assez classique dans son développement (le petit club qui commence à gagner) mais original dans plusieurs points.
- Tout d'abord le sport en question : le sumo. Assez rarement mis en scène sur un film entier (hors documentaire), même au Japon.
- De ce point découle une réflexion sur l'évolution des traditions japonaises, notamment chez les jeunes générations.
- Et de celui-ci arrive une confrontation des cultures avec un étudiant étranger.
Beaucoup d'humour tout au long du métrage.
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Merci, je ne trouve qu'une édition BD japonaise de ce titre sur https://www.blu-ray.com/Sumo-Do-Sumo-Do … /#Releases
Provenance d'Espagne ?
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Merci, je ne trouve qu'une édition BD japonaise de ce titre sur https://www.blu-ray.com/Sumo-Do-Sumo-Do … /#Releases
Provenance d'Espagne ?
Non, il est en combo chez Spectrum avec Shall we dance du même réalisateur (cf ci-dessous).
Shall we dance - Masayuki Suo (1995)
Encore une belle réflexion sur la société japonaise à travers cet homme un peu las de sa vie qui va commencer des cours de danse.
On y retrouve une grande partie du casting de Shiko funjatta, même si ce n'est qu'un petit rôle pour certains.
C'est très bien filmé avec une vie bourrée d'humour dans les seconds plans et second rôles. On se croirait parfois un peu dans les bd Léonard avec un gag ou une action au premier plan et un deuxième au second plan. Les passages de danse sont bien mis en scène, notamment pendant le concours avec encore une fois une alternance premier/second plan très bien gérée.
A nouveau un cocktail humour/émotion avec un fond de réflexion sur la société (la couple, le travail, la place de la danse de salon au Japon par rapport aux autres pays, notamment le Royaume-Uni).
J'avais adoré Shiko funjatta, j'ai encore plus aimé celui-ci. Merci à Spectrum d'éditer ces films inconnus chez nous.
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Le Kid (ST anglais uniquement pour le BD allemand)
Plus un [mélo]drame qu'une comédie en raison du sujet qui ne prète pas facilement au rire. Donc moins riche et plus unidimensionnelle que Les lumières de la ville. Ayant dit cela, le film ouvre magnifiquement et le premier intertitre frappe par sa profondeur. Deux moments m'ont particulièrement ému: l'abandon et l'enlèvement. La star du film est incontestablement Jackie Coogan, l'enfant-vedette. Il obtient à l'age de 6/7 ans, "Le" rôle de sa carrière cinématographique, la raison étant explicitée dans les bonus. Heureusement le film ne s'étire pas inutilement et ne dure que 53mn. Beaucoup de suppléments très informatifs comme d'habitude avec les disques MK2 sur Chaplin. Le seul petit défaut de la version allemande consiste en un court entretien d'Abbas Kiarostami uniquement sous-titré en allemand. On réalise le perfectionnisme de Chaplin quand on apprend qu'il a composé et dirigé cinquante ans plus tard en 1971 la musique définitive du film et coupé 5mn (scènes disponibles en extra).
Mon Nom est personne (ST anglais uniquement pour le BD allemand)
Un film plus que bancal bourré de paradoxes à tous les niveaux: ton, acteurs, musique...Du bon: la présence d'Henry Fonda, un thème principal d'Ennio Morricone très entrainant, quelques belles scènes et plans. Et malheureusement beaucoup de mauvais: Terrence Hill faisant le clown, un humour lourd et décalé juxtaposant des moments quasi philosophiques et suréalistes, des airs musicaux secondaires plagiant de façon éhontée il était une fois dans l'ouest. Je souhaitais revisiter ce film mais mon avis n'a guère évolué. Il témoigne de la fin d'une époque mais ne consitute aucunement une sortie en apothéose. En bonus, un documentaire allemand avec ST anglais contenant de trop longs extraits du film mais fourni en anecdotes relatant les tensions pendant le tournage entre Sergio Leone crédité ici en tant que scénariste et le réalisateur Tonino Valerii. Une restauration très inégale avec des gros plans d'une netteté incroyable mais également des vues panoramiques assez floues et une instabilité d'images.
Dernière modification par Manu1544 (29-07-2023 08:13)
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Copshop
Je m'attendais à un film moyen (acheté 4€ pensant le revendre après visionnage), et bonne surprise finalement. Ca reste un film de série B, mais la tension est bien présente, et les personnages stéréotypés mais bien campés. En revanche la fin too much et faussement ouverte vient un peu gâcher le tout, en introduisant des incohérences, dommage.
Pas de bonus sur le blu-ray
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https://m.media-amazon.com/images/I/81g … L1500_.jpg
Copshop
Je m'attendais à un film moyen (acheté 4€ pensant le revendre après visionnage), et bonne surprise finalement. Ca reste un film de série B, mais la tension est bien présente, et les personnages stéréotypés mais bien campés. En revanche la fin too much et faussement ouverte vient un peu gâcher le tout, en introduisant des incohérences, dommage.
Pas de bonus sur le blu-ray
Il est depuis un moment dans ma liste de visionnage sur Amazon Prime (gratuit pour les abonnés Prime), tu me donnes envie de le voir...
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Mon nom est personne, super film pour ma part. Et cette musique... Quand il a + de 40 ans le fournisseur des 45t pour le juke box du café de mes parents m'a fait choisir quelques titres "hors collection" en cadeaux j'ai pris ce disque, que j'ai encore.
GREED is EVIL + AvoId
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"Les accusés" est un film très poignant. Prix de la meilleure actrice en 1988 pour Jodie Foster. Je conseille également.
"Mon nom est personne" est un excellent film, j'adore. Une sortie 4K serait apparemment prévue chez "Studio Canal".
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John et Mary
Film assez méconnu de Peter Yates, qui raconte les débuts d'une histoire d'amour entre deux new-yorkais. Pas mal, quelques bonnes idées de narration (flashbacks et flashforwards imaginaires) et des voix off parfois amusantes. Dustin Hoffman est très bon, mais j'ai toujours eu un peu de mal avec Mia Farrow. Sympathique, mais ça ne raconte pas grand chose non plus.
Pas de bonus hormis un diaporama et la BA.
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Les Trois Mousquetaires (1973)
Richard Lester souhaite divertir par un film de cape et d'épées au ton léger mais pas parodique. Michael York incarne un D'artagnan fougueux mais un peu benêt. Sa performance se révèle acceptable mais sera vite oubliée comme celle de Raquel Welsh. Outre les costumes, Charlton Heston en Richelieu représente l'attraction principale. Un rôle à contre-emploi, une véritable trouvaille. Il est plaisant et frustrant à la fois de retrouver autant de stars, car elles sont sous-exploitées. Le réalisateur a vraisemblablement eu du mal à leur donner à toutes une place d'importance. Je regrette en particulier la présence à l'écran trop réduite d'Oliver Reed, si naturel en Athos. Les duels sont correctement chorégraphiés mais le côté amusement nuit un peu à la dramaturgie. Distrayant mais sans plus. Deux suppléments d'intéret avec les points de vue anglais (un biographe du réalisateur) et américain (la saga des mousquetaires vue par l'équipe du tournage des années plus tard).
On l'appelait Milady (1974)
Une agréable surprise pour moi car comble les déficiences précédentes. Je dois dire en préambule que le premier volet a du souffrir dans mon apprécation du fait que j'avais vu peu avant le film de Martin Bourboulon. Pas que la version de 73 lui soit inférieure mais une connaissance regrettable de l'intrigue. Dans cette seconde partie (plutôt que suite), rien de tout cela. Tout m'a semblé neuf et cela a comparativement biasé favorablement mon jugement. La tonalité de ce second acte est nettement plus sombre et s'adresse manifestement plus aux adultes qu'aux enfants. Les rôles secondaires ont enfin leur chance de briller comme Oliver Reed, Faye Dunaway ou Christopher Lee. De nombreuses scènes d'action assez réussies parfois au détriment, et c'est le seul petit reproche d'une caractérisation plus poussée des personnages. Les extras comme le film constituent la seconde moitié des premiers. Toujours aussi informatifs. Globalement satisfait.
PS BDs allemands strictement identiques aux français et anglais. Ai-je des regrets de pas avoir pris les disques 4K ? Je ne le saurai probablement jamais étant incapable de les comparer simultanément avec ces BDs très propres, pressés à partir des mêmes masters restaurés.
Dernière modification par Manu1544 (29-07-2023 11:35)
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Boyhood
Un film "expérimental" simultanément banal et unique. Banal car il raconte l'histoire d'une famille ordinaire. Il suit plus particulièrement un jeune garçon de l'age de 6 à 18 ans auquel il n'arrive pas grand chose de remarquable: les choses de la vie. D'un côté, on peut trouver 2h45 long pour raconter un parcours parmi tant d'autres à la dramaturgie limitée et j'admets avoir regardé ma montre plusieurs fois. Ce qui rend alors le film unique ? le fait qu'il a justement été tourné sur une période de 12 ans. Pas de cgi ou maquillage pour vieillir ou rajeunir les acteurs, pas de recours à de multiple comédiens pour incarner les protagonistes à différents ages. En tant que spectateur, on est frappé de vieillir avec ce petit monde et de s'y attacher. Une continuité saisissante qui a du requérir une planification et un montage titanesques. Une prouesse cinématographique qui donne envie d'en savoir plus. La quasi absence de bonus (une seule featurette) ne comble pas ce vide. Un exercice vain ou révolutionnaire ? Sans doute ni l'un ni l'autre. Certainement une curiosité mais il faut être dans cet état d'esprit pour le voir.
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J'ai aussi été impressionné par tout ce qui fait la force de ce film.
A voir pour la prouesse.
Éternel insatisfait.
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Je suis un aventurier (ST anglais uniquement pour la version allemande)
Une des moins réussies collaborations habituellement fructueuses entre Anthony Mann et James Stewart. Sauvée par sa star inégalable en cow-boy égoiste. On appréciera aussi un juge roublard et cynique à souhait. Le reste déçoit. A commencer par des décors très carton-pâte (inacceptables dans un western) et le personnage de Rube, horripilante car chargée de livrer des répliques consternantes et moralisatrices. Bref à éviter d'autant plus mais ce n'est pas la faute du film que la restauration 2019 laisse fortement à désirer. Un problème affectant tous les disques de tous les pays selon https://www.westernmovies.fr/dvd/testdv … ymann.html. Le BD50 allemand propose également la copie 2010 que j'aurais peut-être du retenir. Pas de bonus à part un vrai comparatif (écran partagé) des versions 2010 et 2019. A visionner avant de lancer le film pour sélectionner celle qui vous conviendra le moins mal. Je ne partage pas l'opinion de https://www-nischenkino-de.translate.go … r_pto=wapp sur le film et sa restauration. Le seul point avec lequel je sois d'accord est que "Le 2010 semble [seulement] plus net". Qu'" un examen plus approfondi montre que que cette netteté perçue (mais pas réelle) des contours a été achetée grâce à l'utilisation intensive de filtres de bruit numériques et d'anti-crénelage", soit. Cependant, le transfert 2019 pourtant basé sur un master 4K est d'un tel flou que j'aurais du m'éloigner de l'écran. Mon ressenti évoluera peut-être avec le temps. Si certains d'entre vous ont la version Sidonis, je serais curieux de connaître leur impression et si elle rejoint le test Blu-ray Dvdclassik: "nous pouvons maintenant aborder les qualités techniques de ce nouveau transfert qui nous déçoit. Nous ne comprenons pas qu'un supposé scan 4K fait à partir du négatif original (selon Arrow) ne parvienne pas, en termes de piqué et de texture, à rivaliser avec le modeste transfert 2K des Affameurs (image à droite ci-dessous)." https://www.dvdclassik.com/test/blu-ray … is-calysta
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Life
Un cellule extra terrestre microscopique est retrouvée sur Mars. Une équipe dans la station spatiale internationale est chargée de l'étudier.
Je n'ai pas été charmé par ce film, j'y ai vu là une succession de décisions pas toujours réfléchies. C'est de la SF je sais bien.
Le grand bain
En général, le cinéma français et moi nous ne sommes que des connaissances lointaines. Voir Guillaume Canet ou Gilles Lellouche sur une affiche suffit à me faire fuir.
Je suis ravi de m'être trompé avec ce film.
Un groupe de looser qui déteste leur vie, va faire de la natation synchronisée en amateur. Ce sera surtout l'occasion pour eux de se sentir moins seuls et plus forts.
C'est très touchant, bien écrit, j'ai bien ri plusieurs fois.
Les acteurs sont tous excellents, Marina Fois y compris.
Ça fait du bien au moral ce genre de film.
2 blu ray, la version courte (2H02) et la version longue (2H12) et le making of de 35min.
Je préfère le titre anglais du film Sink or Swin, plus recherché et plus imagé.
Éternel insatisfait.
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Ursule et Grelu - Serge Korber (1973)
Le problème des films totalement déjantés, c'est que bien souvent ils n'ont pas vraiment de trame suffisamment forte pour nous tenir sur 1h30. Et c'est malheureusement le cas ici. Ca commence fort, mais ensuite c'est un peu plat, malgré quelques sursauts et malgré un bon casting.
Major League (Les Indians) - David S. Ward (1989)
Film un peu étrange car il traite d'une équipe de baseball, mais je ne le qualifierais pas vraiment de film de sport. Il y a plein de scènes de match, mais ce n'est pas vraiment mis en avant. D'ailleurs le principe de base parle d'un objectif de spectateurs sur la saison et à aucun moment on ne sait où on en est, pas même à la fin.
Et ce n'est pas non plus une pure comédie car même si certains passages sont drôles, c'est plus l'ambiance globale qui est agréable.
Du coup, si on veut du baseball, on risque d'être déçu et si l'on veut du rire, on risque la même déconvenue.
Cela dit le casting est plutôt bon et nous aide à passer un agréable moment.
Manon des sources - Marcel Pagnol (1952)
Contrairement à Claude Berri 34 ans plus tard, Marcel Pagnol décide de n'adapter que Manon des sources et de seulement évoquer Jean de Florette. C'est à mon sens l'un des deux gros défauts du film car on perd totalement l'impact émotionnel lié aux Soubeyran. D'ailleurs la fin est très différente (je ne rentre pas dans les détails pour ne pas spoiler).
Le deuxième défaut, c'est bien sûr le piston dont a à priori bénéficié Jacqueline Pagnol pour avoir le rôle titre. Premièrement elle est trop vieille pour le rôle (32 ans alors que le personnage doit en avoir 17, là où Emmanuelle Béart en avait 23 dans la version de 1986). Et deuxièmement on voit bien qu'elle n'a pas été prise pour son jeu qui est assez mauvais sur certaines scènes.
C'est d'autant plus dommage que le reste du casting est assez bon.
Aloha (Welcome Back) - Cameron Crowe (2015)
A trop vouloir traiter de sujets (relations US/Hawaï, intrigue militaire, intrigue amoureuse), le réalisateur se perd complètement.
On en arrive à se foutre complètement de ce qui va arriver aux personnages et à des scènes où la résolution tombe du ciel comme par magie.
Le casting est plus que solide et les décors sont magnifiques donc ça se laisse regarder, mais ça se laisse aussi oublier instantanément.
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